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Travailleuses du sexe : une réalité loin des clichés

Betty, Anaïs, Noochka, Manon et Barty, âgées de 19 à 28 ans, partagent un même métier : travailleuse du sexe. Ces travailleuses produisent du contenu à caractère érotique ou sexuel qu’elles vendent sur des plateformes. Et elles se retrouvent souvent à endosser divers rôles, parfois éducatrices sexuelles, confidentes, objets de fantasme… mais pas que. 

    Savais-tu que, sur environ 4 euros, une plateforme peut leur prendre 20 % et l’Urssaf 24 % ?  
    Ces travailleuses, véritables entreprises à elles seules, ne peuvent pas s’autoriser de pause. Elles produisent du contenu sept jours sur sept, et malgré cela les fins de mois restent difficiles. 

    Prévenez les jeunes que ce n’est pas un métier facile, ce n’est pas un métier qui fait de l’argent facile.

    Noochka

    Par soir, je dirais que je passe deux heures, deux heures trente...

    En moyenne, j’ai 50 conversations engagées sur la plateforme.

    Manon

    Pour certaines, la création de contenu leur permet de se sentir vivantes et de se reconnecter à elles-mêmes et à leur féminité, tout en reprenant le pouvoir ou en prenant leur revanche. 
     
    Mais elles réalisent aussi les revers et les dangers de leur activité : disponibilité permanente pour répondre aux désirs parfois violents des clients, empreinte numérique, rémunération maigre, harcèlement en ligne et dans la vie réelle (IRL). 

    C’est toujours bien de prévenir et de faire de la prévention. Oui, c’est simple sur le papier, mais c’est pas simple sur la technique et le psychologique.

    Manon 

      

     


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    Publié le 10 avril 2025
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