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Le consentement en bref
– Le consentement, c’est dire « oui » pour faire quelque chose sans se sentir forcé ou influencé.
Au contraire, quand on dit non, ou si l’on se tait (car un silence ne signifie pas que l’on est d’accord), on ne donne pas son consentement. Et si une personne dort, qu’elle est menacée, qu’elle a bu trop d’alcool, elle n’est pas en mesure de donner son consentement.
Attention aussi à la pression de l’autre – ou du groupe – qui peut parfois venir bousculer les limites du consentement. Car en refusant quelque chose, on peut avoir peur de décevoir, de fâcher…
– Le consentement doit être réciproque. C’est-à-dire que les deux personnes concernées doivent être toutes les deux d’accord. Et pour ça, rien de mieux que de demander son accord à l’autre et de respecter sa réponse.
– Le consentement peut être réversible. C’est-à-dire qu’il peut être retiré à n’importe quel moment ! Tu peux changer d’avis, ne plus avoir envie et vouloir tout stopper. Et là, la personne en face doit respecter ce refus.
– Le consentement est partout. Et il concerne toutes les dimensions de nos vies : les relations familiales, amicales, amoureuses, sexuelles…
