Comédienne, humoriste, scénariste et écrivaine, SML a – entre autres – une formation de journaliste… mais une technique d’interview assez personnelle, disons.
Un bon accueil, pour commencer (« Et encore, j’aurais pu faire une petite gaufre, un truc »).
À Guillermo Guiz, elle offre une paire de sabots et deux roulés à la saucisse qu’elle a préparés elle-même. Ça met à l’aise. À Mister V : « Si tu veux, tu peux enlever tes chaussures. » Ça ressemble à un long dimanche après-midi très cool où on n’a rien d’autre à faire que de flemmarder en papotant, à une fin de soirée où on est prêt à raconter à peu près n’importe quoi et à passer aux aveux. Ça tombe bien parce que Sophie-Marie attaque fort. « Si t’étais un spaghetti, ce serait quoi, ta cuisson ? » ; « T’es comment, sur la pandémie ? » Ça part dans tous les sens. « J’ai beaucoup pleuré ces derniers temps. (Aloïs Sauvage) – C’est pour ça que t’as une bonne peau. » SML est plutôt chou farci, Fred Musa plutôt poule au pot…
« Je suis vraiment une machine de guerre », reconnaît Sophie-Marie (tendance guerre et canapé, hein). Parfois, ça part en sucette. À d’autres moments, il pleut des punchlines. Ça a l’air absurde. Mais pas tant que ça. « J’ai un corps de Jean Lefebvre. Pas du tout adapté à la bagarre » (Guillermo Guiz) ; « La raclette, c’est comme au supermarché, c’est au client de faire le boulot » (Nicolas Mathieu) ; « J’assume pas du tout ce que j’ai fait à Disneyland » (Aloïs Sauvage) ; « Un auditeur m’a envoyé un pommeau de douche » (Guillaume Meurisse) ; « Mais ça mange quoi, un abbé ? » (Fanny Ruwet) ; « Un ami m’a fait des boulettes, ça s’est très mal passé » (Clara Luciani), etc.
Question existentielle : faut-il refermer les parenthèses ? Sophie-Marie Larrouy et ses invités prouvent que non. Il suffit d’en ouvrir d’autres.
À bientôt de te revoir est à voir – et à revoir – sur france.tv et sur la chaîne YouTube Slash musique.👇
