Le 10 mai est, depuis 2006, la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. France Télévisions accompagne régulièrement cette commémoration qui transmet un message universel. Un hommage aux luttes contre la traite et l'esclavage dans le monde, un travail de mémoire qui s’adresse à toutes les générations, fait écho aux valeurs de la République et à l’engagement de notre Groupe contre le racisme et toutes les formes de discrimination.

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📍 Dimanche 5 mai à 22h40 sur France 5 et sur france.tv

À l'occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, France Télévisions propose sur ses antennes linéaires et sa plateforme france.tv une programmation spéciale. Au cœur de cette nouvelle mobilisation, le documentaire-événement inédit Congo-Océan, un chemin de fer et de sang, réalisé par Catherine Bernstein. Ce film, présenté au dernier Fipadoc, à découvrir le 5 mai dans La case du siècle sur France 5 et sur france.tv, retrace l’histoire méconnue, entre 1921 et 1934, d’un chantier aussi colossal que dévastateur, symbole de domination et de violences coloniales.

Résumé

De 1921 à 1934, la France entreprend dans sa colonie du Congo la construction d’une ligne de chemin de fer appelée « Congo-Océan », reliant Brazzaville à Pointe Noire au bord de l’Atlantique. Le bas du fleuve Congo vers son embouchure étant non navigable, un moyen de transport était nécessaire pour acheminer et exploiter les richesses de l’Afrique Équatoriale Française : oléagineux et coton, café et cacao, bois précieux et caoutchouc, or, cuivre et ivoire.

Travail forcé, mauvais traitements, punitions des récalcitrants… cette construction sème la terreur jusqu’aux portes du Sahara. On ne revient pas du Congo-Océan. 

Dénoncées à l'époque par l’écrivain André Gide puis par le célèbre journaliste Albert Londres, les conditions de recrutement comme celles du travail sur le chantier provoquent un scandale dans la métropole. Le travail forcé qui caractérise la construction du Congo-Océan ressemble étrangement à l‘esclavage aboli presque un siècle plus tôt. Pourtant, l’affaire du Congo-Océan sombre dans l’oubli.

Tissant un corpus d’archives inédites et le témoignage des descendants des ouvriers, le récit du chantier Congo-Océan — le plus meurtrier de la colonisation française — révèle à lui seul la puissance dévastatrice du système colonial.

Lire l'article "Un scandale abominable et oublié : Congo-Océan, un chemin de fer et de sang"

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