Posez vos questions à l'émission présentée par Caroline Roux et Axel de Tarlé
Caroline Roux, du lundi au jeudi, et Axel de Tarlé, les vendredi et samedi, rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité.
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C dans l'air l'invité du 28 mars 2025 : Timothée Boutry, journaliste au service police justice du Parisien-Aujourd'hui en France. Il suit le procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007.
Hier, le Parquet national financier a requis sept ans de prison et 300.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir noué un pacte de corruption avec l'"infréquentable" dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour satisfaire ses "ambitions politiques dévorantes". L'accusation a également réclamé une peine d'inéligibilité de cinq ans. Au terme de trois mois de procès et de 10 ans d'enquête, "c'est un tableau très sombre d'une partie de notre République qui s'est dessiné", a déclaré à la fin d'un réquisitoire fleuve à trois voix le procureur financier Sébastien de la Touanne.
Quelques minutes après la fin des réquisitions, l'ex-président a dénoncé "la fausseté et la violence des accusations et l'outrance de la peine réclamée", qui ne visent selon lui qu'à "masquer la faiblesse des charges alléguées". Il a ajouté vouloir "croire dans la sagesse du tribunal", qui ne rendra sa décision que dans plusieurs mois. Contre Claude Guéant accusé d'être impliqué dans toutes les étapes du "pacte de corruption" et de s'être "personnellement enrichi", le parquet a requis six ans de prison et 100.000 euros d'amende. Trois ans de prison et 150.000 euros d'amende ont aussi été requis contre Brice Hortefeux.
Timothée Boutry, journaliste au service police - justice du Parisien - Aujourd'hui en France" est notre invité. Il reviendra avec nous sur les faits reprochés à l'ancien président, ainsi que sur l'ambiance du procès, qui reprendra le 8 avril pour les plaidoiries.
C dans l'air du 28 mars 2025 - Guerre commerciale : Trump peut-il gagner ?
Et maintenant les voitures ! Après avoir visé des produits comme l’acier, l’aluminium, le champagne ou le vin, le président américain a décrété 25 % de droits de douane supplémentaires sur toutes les automobiles fabriquées hors des États-Unis à partir du 2 avril prochain. Cette décision porte à 27,5 % les taxes sur les importations de véhicules (les 2,5 % déjà existants plus ces 25 %). L'annonce a provoqué d'importantes réactions à travers le monde, la moitié des 16 millions de voitures vendues aux États-Unis étant issus de l'importation.
Ainsi dans la foulée, les constructeurs japonais ont dévissé en bourse, le secteur constituait l’an dernier 28 % des exportations nippones, soit 1,35 million de véhicules pour 40 milliards de dollars. Le Mexique et le Canada, qui représentent respectivement 16,2 % et 7,2 % du marché américain, seront également parmi les plus touchés.
Côté UE, cette décision va surtout pénaliser l’Allemagne. Berlin est le plus gros pourvoyeur de voitures de luxe pour le marché américain. En 2024, le premier exportateur mondial d'automobile y a envoyé 13,1 % de ses voitures, selon l’institut allemand de la statistique Destatis. La France, elle, est moins vulnérable dans ce domaine, les véhicules tricolores ne représentant que 0,1 % des importations américaines en 2023. Le ministre de l'Économie Eric Lombard a tout de même dénoncé "une très mauvaise nouvelle" alors que la filière automobile française traverse déjà une crise sans précédent. Depuis des mois les constructeurs sont impactés par le ralentissement des ventes de véhicules, notamment électriques, et la concurrence des acteurs chinois, en Chine comme en Europe.
En France, plusieurs plans sociaux ont été annoncées chez les sous-traitants automobiles. Michelin a annoncé la fermeture de deux usines (1 250 emplois menacés), Valeo compte supprimer près de 1 000 postes sur huit sites français. La Fonderie de Bretagne, dont 95 % du chiffre d'affaires est réalisé par Renault, est menacée de fermeture (350 emplois). L’entreprise Amis est également sous le coup d’une procédure de redressement judiciaire. Nos journalistes sont allés dans son usine à Guéret, rencontrer les salariés de ce sous-traitant qui fournit des pièces à Stellantis et Renault.
Des véhicules qui sont également au cœur d’un autre sujet brulant au cœur du bataille politique : les ZFE , un dispositif qui prévoit de progressivement interdire l’accès des véhicules les plus anciens dans certaines métropoles à certaines heures et journées pour lutter contre la pollution et limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé Publique France. En commission spéciale à l’Assemblée mercredi 26 mars, les députés de la droite, notamment de la « coalition gouvernementale », de l’extrême droite et du groupe Liot ont voté la suppression de ces Zones à faibles émissions (ZFE). Dans l’immédiat, ce vote est sans effet, mais il pourrait se confirmer ensuite lors de l’examen du texte dans l’hémicycle.
Alors les ZFE, mises en place dans de nombreux pays européens, vont-elles bientôt être abandonnées en France ? Les droits de douane américains, un problème pour les constructeurs français ? Quelles sont les raisons de la crise du secteur automobile européen ?
Les experts :
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- JADE GRANDIN DE L’ÉPREVIER - Correspondante à Bruxelles - l’Opinion
- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - Politico
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