Exposition « C’est une chanson qui nous ressemble » à la Cité internationale de la langue française

La Cité internationale de la langue française, qui a ouvert ses portes en octobre dernier au cœur du château de Villers-Cotterêts (Aisne), présente sa première exposition temporaire, titrée : « C’est une chanson qui nous ressemble, succès mondiaux des musiques populaires francophones ». Un thème inédit qui aborde la diffusion de la langue française par le prisme de la chanson francophone à travers le monde et les décennies, et qui fait la part belle à la scène musicale féminine.

Tubes d’un jour et mélodies éternelles
Sur près de 400 m², l’exposition invite les visiteurs à explorer cinq salles aux ambiances et aux caractères très différents. L’occasion d’admirer la majesté de Juliette Gréco ou d’Aya Nakamura, le charme irrésistible d’Henri Salvador ou de Georges Moustaki (thème « Le cabaret »), puis d’écouter les chants du peuple et de la rue (La Marseillaise, Le Déserteur de Boris Vian ou Le Boudin, entonné par la Légion…), avant de goûter à l’ambiance music-hall avec la voix tragique d’Édith Piaf et la colossale puissance de Céline Dion. Les deux dernières salles sont dédiées pour la première à l’avant-garde dans la musique pop (Françoise Hardy dans les années 1960, Les Négresses vertes à l’aube des années 1990…) et pour la seconde au dancing (le zouk de Kassav’, le scandale de Je t’aime moi non plus de Gainsbourg et Birkin, les slows de Salvatore Adamo, mais aussi les musiques urbaines)…
Entre tubes d’un jour et mélodies éternelles, noms immenses et anonymes, c’est à une géographie mondiale de la chanson francophone que nous invite cette exposition conçue par les équipes du Centre des monuments nationaux avec le commissariat de Bertrand Dicale, journaliste musical spécialiste de la chanson française.