Exposition « Arts et Préhistoire » au musée de l’Homme
Consacrée aux arts et à la préhistoire, la nouvelle grande exposition temporaire du musée de l’Homme retrace le pouvoir de la créativité humaine depuis la nuit des temps ! Elle constitue l’occasion de découvrir, venus du monde entier, de véritables chefs-d’œuvre de l’art pariétal et rupestre.
Vénus paléolithiques, outils décorés, animaux sculptés (en ivoire, roche, os, bois de renne ou de cerf)… : ce sont là quelques-uns des objets sculptés, gravés ou peints qui accompagnaient nos ancêtres dans leur vie de nomades. Et ce sont ces pièces originales, issues de différentes collections européennes, que présente cette grande exposition du musée de l’Homme. Certaines, d’ailleurs, comptent parmi les plus anciennes (- 40 000 à - 35 000 ans) retrouvées à ce jour.
Après cette première partie consacrée à l’art mobilier, un deuxième espace propose une immersion dans l’art pariétal et rupestre du monde entier. Dans une ambiance feutrée, un espace numérique invite à contempler le foisonnement des œuvres qui ornent les parois et les roches de tous les continents. Des étroites grottes de Dordogne aux vertigineuses falaises chinoises, des îles indonésiennes aux canyons de l’Utah, des cavernes espagnoles aux abris sous-roche présents en Australie… : la pluralité des styles, la palette des outils utilisés et la diversité des animaux et des signes représentés se dévoilent ainsi aux visiteurs. On y découvre des sites fascinants, comme celui de Sulawesi, à Bornéo, où certaines des plus anciennes peintures figuratives connues (45 000 ans) ont été récemment mises au jour. Autre lieu emblématique, Foz Côa, au Portugal, déploie ses gravures rupestres sur plus de 20 kilomètres de vallée.
Prêts exceptionnels
Plus de 90 pièces préhistoriques originales, des centaines d’images numériques de peintures et gravures… : cette exposition, dont France Télévisions est partenaire, permet d’admirer des joyaux inestimables rarement réunis. Elle a fait l’objet de prêts exceptionnels, à l’image de la Vénus de Laussel ou de la plaquette dite « de l’Aurochs rayonnant », découverte récemment dans le Finistère et dévoilée pour la première fois au public. Elle présente par ailleurs des objets phares des collections du Muséum national d’histoire naturelle, comme la Vénus de Lespugue, la Vénus impudique de Laugerie-Basse, le propulseur aux bouquetins affrontés d’Enlène ou encore le mammouth de la Madeleine…
La Vénus de Lespugue, symbole de fécondité… artistique !
L’exposition se prolonge sur le Balcon des sciences par un hommage à la Vénus de Lespugue, l’un des plus précieux joyaux du musée de l’Homme, découverte il y a tout juste cent ans, le 9 août 1922. Présentée en majesté dans la première partie de l’exposition, elle est ici revue et réinterprétée par les artistes des XXe et XXIe siècles qu’elle a inspirés : Yves Klein, Louise Bourgeois, Brassaï, Jean Arp…
Le site de l’exposition
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