COP26 : France Télévisions s’engage en faveur du climat

Sans être alarmiste, il est temps de prendre à bras-le-corps la question du dérèglement climatique et de ses conséquences désastreuses pour les populations et l’environnement. À quelques jours de la COP26 à Glasgow, une série d’enquêtes et de reportages sont consacrés à ces changements environnementaux. À découvrir, à partir du 21 octobre, dans « Complément d’enquête » à 23.00 sur France 2, puis dans « Sur le front », le 24 octobre à 20.55 sur France 5.

#Montéedeseaux. © Pierre Morel / France Info

France Télévisions n’a pas attendu la COP26 pour évoquer, à travers ses programmes, les conséquences du changement climatique sur notre planète. Des documentaires, reportages, interviews tournés en France et à l’étranger témoignent régulièrement de ces crues, inondations, méga-feux de forêts, déforestations, glissements de terrain, de la fonte des glaces, du réchauffement et de la montée des océans liés à ce bouleversement climatique. Des événements dramatiques pour celles et ceux qui les subissent et des alertes, trop peu entendues, par le reste de la planète. 
Pourtant, partout, des individus ou des groupes tentent par leurs actions d’atténuer (à défaut d’inverser) ce bouleversement climatique. Et même s’ils le font à de petite échelle, leurs résultats sont probants. Les plus défaitistes clameront que ces gouttes d’eau ne suffiront pas à éteindre l’incendie que nous avons allumé mais, sans être optimistes, les plus réalistes leur expliqueront que c’est la preuve qu’il est encore possible d’intervenir et qu’on le doit aux générations futures. Pour éviter, par exemple, de vivre dans un pays où les températures grimperaient jusqu’à 50 °C, où le niveau des mers recouvriraient certaines îles, côtes et maisons, où forêts et cultures traditionnelles seraient incapables de résister aux aléas climatiques, comme l’a prédit le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) si nous restons les bras croisés à attendre. 


Protéger et préserver la biodiversité, c’est s’assurer un avenir serein

Pour éviter une telle déconvenue, certains ont choisi d’étudier les effets du réchauffement climatique sur les plantes pour mieux appréhender les années à venir en terme de biodiversité. D’autres ont pris le parti de préserver, protéger, replanter celles en voie de disparition. Non pas pour la beauté des espèces menacées mais pour leur utilité et leur spécificité. Hugo Clément a mis en lumière ces protecteurs de notre patrimoine végétal terrestre et sous-marin en métropole et à l’étranger. Ils luttent contre les plantes invasives, les braconniers, les incivilités, militent auprès des instagrameurs férus de photos bucoliques (dans des espaces protégés) et des plaisanciers aux ancres semblables à des houes sous-marines (qui raclent tout sur leur passage) et invitent les particuliers à replanter des fleurs sauvages pour nourrir les abeilles près de chez eux ou en plein champ. Certes, les progrès scientifiques ont permis de ramener sur terre une plante disparue depuis plus d’un siècle, la Cylindrocline lorencei, dont quelques plants ont été réimplantés dans son habitat d’origine à l’île Maurice. Des réussites qui devraient permettre de sauver d’autres plantes endémiques en voie d’extinction. Mais la survie des espèces végétales ne peut pas uniquement s’appuyer sur la science. Comme dans le cas de la protection de la faune, cela passe par une prise de conscience individuelle et collective.

S’unir pour inverser le rapport de force

À travers le monde, des collectifs ont choisi de poursuivre les grands groupes pétroliers jugés responsables de cette dérive des émissions de gaz à effet de serre et de leurs conséquences dramatiques sur notre environnement. Des collectivités françaises et une ONG ont ainsi assigné en justice, en 2020, le groupe TotalEnergies pour inaction climatique. Le géant pétrolier était en mars 2019 classé parmi les vingt plus gros émetteurs de CO2 au monde (source : Ouest-France). Et, pour les élus et les associations, les mesures entreprises pour respecter les objectifs fixés par l’Accord de Paris semblaient insuffisamment atteintes. Un article paru le 19 octobre 2021 dans la revue Global Environmental Change démontre, d’ailleurs, que ces grands pétroliers, dont fait partie TotalEnergies, ont cherché pendant des années à minimiser les faits et à induire le doute sur le dérèglement climatique pour poursuivre normalement leurs productions gazière et pétrolière. Alors qu’ils savaient pertinemment depuis le début des années 1970 que « la combustion d’énergies fossiles conduit “à la libération de quantités énormes de gaz carbonique” et à une augmentation de la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère » (source : Le Figaro avec l’AFP).
Pour le magazine Complément d’enquête, Sandrine Feydel, Valérie Lucas et Michel Pignard ont enquêté sur les agissements de ces pétroliers et des procès hors norme auxquels ils sont dorénavant confrontés. Ces renvois devant la justice ne résolvent pas ce que nous subissons mais ils démontrent une volonté d’inverser le rapport de force, pour, enfin, redevenir maîtres de notre destin. 

À voir dans les prochains jours

Jeudi 21 octobre à 23.00 sur France 2Complément d’enquêteClimat : les pétroliers vont-ils devoir payer ? de Sandrine Feydel, Valérie Lucas et Michel Pignard
Dimanche 24 octobre à 20.55 sur France 5Sur le front – Sauvons nos plantes : elles disparaissent de Jean-Baptiste Jacquet
Dimanche 24 octobre à 22.45 sur France 5La Case du siècle – Climat, une guerre américaine de Cédric Tourbe et Romain Huret (rediffusion) 
Jeudi 28 octobre à 21.05 sur France 2 : Envoyé spécial – La France à 50° d’Agathe Lanté et Élisa Hélain

Tous ces programmes sont à voir et revoir sur france.tv 

 

#Montéedeseaux

Combiné à l’érosion des côtes, le changement climatique fait déjà reculer les plages et menace des habitations, des exploitations agricoles et des sites touristiques. De Biscarrosse à Gouville-sur-Mer, en passant par Dolus-d’Oléron, Étretat et la Martinique, France Info vous emmène sur ces territoires grignotés par la montée des eaux. À travers des vidéos immersives, vous pourrez en ressentir le phénomène.

#Montéedeseaux est un projet préparé spécialement pour la COP26. Mené par quatre journalistes de France Info et de Martinique La 1ère, un photographe professionnel et une équipe de développement éditorial, il est à retrouver dès le mardi 26 octobre sur franceinfo.fr

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