En la demeure de Louis Pasteur, à Arbois, un homme est retrouvé mort. Cette affaire est l’occasion pour la substitut du procureur Julie Dorléac (Sophie de Fürst) d’aller sur le terrain et de collaborer avec le capitaine Hugo Villermoz (Samir Boitard). Mais pourquoi choisir cette enquête en particulier ? Réponse samedi 5 octobre à 21.05 sur France 3.
Imaginez… vous prenez part à une visite guidée et, au détour d’une pièce, vous vous retrouvez nez à nez avec un mort. C’est la mésaventure vécue par des visiteurs du musée Louis-Pasteur à Arbois, dans le Jura. Découverte assise face à un bureau, la victime porte des ecchymoses aux poignets et aux chevilles. Si la préméditation ne laisse aucun doute, reste aux gendarmes à trouver le mobile et au médecin légiste, les causes de la mort. Seul autre indice relevé sur place, une citation. Empruntée à Louis Pasteur, elle a été inscrite en lettres capitales sur le tableau noir situé à proximité immédiate du corps. Mais pourquoi faire référence à cette phrase, « Il ne suffit pas de connaître la vérité, il faut encore la proclamer », prononcée par l’illustre homme en 1873 à l’occasion de son entrée à l’Académie de médecine ?
Professeur de biologie à la retraite, spécialiste de Louis Pasteur dans la région et propriétaire d’un vignoble réputé, tel est le curriculum vitae de feu la victime, Adrien Bailly. Un homme dont les travaux sur les recherches de Pasteur l’avaient amené à développer un médicament contre la maladie de Parkinson. Veuf depuis huit ans, il était connu pour s’impliquer dans la vie de la commune et travaillait dans son domaine viticole avec son gendre. Avec un tel parcours, l’homme devait être envié. Au point qu’on veuille l’éliminer ?
– Robert Villermoz, médecin : Adrien Bailly, c’était un ami. Et j’étais son médecin traitant. Parce que je suis généraliste et légiste, à l’occasion. Voilà. Il faut dire qu’avec les déserts médicaux, déjà on manque de scalpels et en plus, avec tous les babyboomers qui partent à la retraite, alors non seulement ce n’est pas près de s’arranger mais je vais vous…
– Hugo Villermoz, capitaine de gendarmerie : Papa ! Les faits, s’il te plaît.
– Julie Dorléac, substitut du procureur : Ah, c’est votre père ?
– Robert Villermoz : Eh oui, personne n’est parfait.
Une affaire de famille
À Arbois, dans la famille Villermoz, il y a Robert, le père médecin généraliste et légiste, Hugo, le fils, capitaine de gendarmerie, et Marion, la petite-fille, cuisinière. C’est d’ailleurs dans l’hôtel-restaurant où officie Marion que la substitut du procureur, tout droit arrivée de Dijon, a pris une chambre (le temps de l’enquête). Si père et fils s’entendent à merveille, les rapports entre Hugo et sa fille se sont détériorés après qu’il lui a demandé de choisir entre lui et son fiancé, Benjamin (à la réputation de tombeur). Depuis le décès de son épouse d’une leucémie, Hugo refuse de revoir sa fille souffrir. Une attitude louable et entendable… seulement Marion a grandi et souhaite mener sa vie comme elle l’entend. Robert a beau tenter de faire entendre raison à son fils, la situation paraît inextricable. Si seulement il n’avait que cela (et les causes de la mort) à gérer, mais, depuis le début de l’enquête, le docteur en est certain, le visage de la substitut lui est familier. Reste à savoir dans quelles circonstances il a pu la croiser et pourquoi elle l’assure du contraire.
Robert Villermoz : Excusez-moi, madame la substitut, mais on s’est déjà croisés, non ?
Julie Dorléac : Ah non, je ne crois pas. Cela fait à peine trois mois que j’ai été mutée à Dijon et puis c’est la première fois que je vais à Arbois.
Échanges entre le Dr Villermoz et la substitut du procureur Dorléac
Vidéo. La vigne de Louis Pasteur
Meurtres en Arbois
Qui en voulait à ce point à Adrien Bailly, biologiste renommé à la retraite, au point de l’assassiner, puis de déposer son corps dans le musée Louis-Pasteur, à Arbois ? Un meurtre d’autant plus mystérieux que l’on va découvrir que l’homme est mort parce qu’on lui a inoculé la rage ! C’est cette enquête délicate que vont mener ensemble le capitaine de gendarmerie Hugo Villermoz, enfant du pays revenu dans la région après la mort de sa femme, et la substitut du procureur Julie Dorléac, mutée récemment au parquet de Dijon. Est-elle simplement là pour le meurtre du scientifique ?
Fiction (90 min – inédit) – Auteurs Jean-Marie Chavent et Luc Chaumar – Réalisation Laurence Katrian – Compositeur Aytèn Inan – Production My Fantasy & 2P2L – Coproduction France Télévisions, Be-Films et RTBF, avec le soutien de la région Bourgogne-Franche-Comté – Avec la participation du Centre National du Cinéma et de l’image animée
Avec Sophie de Fürst, Samir Boitard, Lionnel Astier, Lucie Fagedet, Clément Aubert, Charlotte des Georges, César Meric, Charlotte Gaccio, Arnaud Maillard, Marc Bodnar
Cette fiction est diffusée samedi 5 octobre à 21.05 sur France 3
Meurtres en Arbois est à voir et revoir sur france.tv