Un faux gladiateur tué par un glaive datant de l’époque romaine, avouons-le, ce n’est pas courant. Il revient aux capitaines Pernetti (sur le départ) et Madrigal (fraîchement mutée) de trouver le mobile de ce meurtre et les raisons qui ont poussé l’homme à s’entraîner en dehors des arènes à une heure aussi tardive. Une occasion en or pour la capitaine Pernetti de terminer sa carrière en beauté. Mais est-ce seulement ce qu’elle recherche ? Réponse samedi 26 octobre à 21.05 sur France 3.
Capitaine Madigral : Bonjour, Alix Madrigal. Désolée, j’ai dû déposer mon fils. C’était son premier jour dans une nouvelle école et c’était important que je sois là.
Capitaine Pernetti : Désolée, on a commencé sans vous. Pour lui aussi (en désignant le corps de la victime), c’était important qu’on soit là.
Échanges entre les capitaines Madrigal et Pernetti sur la scène de crime
Il faut imaginer la scène, découverte de nuit par un couple souhaitant profiter de la quiétude du lieu : un homme en tenue de gladiateur gît au pied de la tour Magne, victime d’un coup de glaive. Sur son torse est inscrit en latin le mot Col Nem (pour « Colonia Nemausensis », signifiant « colonie de Nîmes »).
Samuel Vargas, la victime, avait choisi d’endosser le costume de Xantus après l’abandon, sur blessure, du comédien supposé tenir ce rôle dans un spectacle qu’il produisait avec son épouse et qui devait se tenir dans les arènes de Nîmes. « C’était cela ou nous annulions », expliquera cette dernière aux gendarmes venus l’interroger.
Pour tenter de résoudre cette affaire, la capitaine de gendarmerie Pernetti (Juliette Plumecocq-Mech) va devoir enquêter avec celle qui doit lui succéder, la capitaine Madrigal (Tiphaine Daviot). Deux femmes qui d’emblée paraissent aux antipodes. Est-ce pour autant un handicap pour mener à bien cette enquête ? On serait tenté de répondre par l’affirmative tant la capitaine Pernetti semble sur la défensive lorsqu’elle s’adresse à la nouvelle venue, à moins que cela ne soit lié à son départ à la retraite. Mais vu le passé et le profil de la victime, un être possessif et dominateur qui laissait peu de place aux autres, elles ne seront définitivement pas trop de deux pour découvrir les raisons qui ont poussé l’assassin à passer à l’acte ce soir-là.
Capitaine Pernetti : Qu’est-ce que vous pourriez nous dire sur le gladiateur Xantus ?
Professeur Castelnau : C’est un personnage important de l’histoire de la gladiature. S’il existait aujourd’hui, il cartonnerait sur Instagram.
Capitaine Pernetti : Très drôle, mais pour l’instant il cartonne surtout à la rubrique nécrologique de la PJ de Nîmes.
Échanges dans un amphi entre la capitaine Béatrice Pernetti et le professeur d’archéologie Walter Castelnau
Deux regards valent mieux qu’un
« C’est difficile de vivre sans son enfant », confie Béatrice à Alix, après que cette dernière s’est expliquée sur l’obtention de sa mutation. Trois ans plus tôt, la fille de Béatrice (qui se destinait à devenir lieutenant de gendarmerie) a été fauchée par une voiture alors qu’elle courait du mauvais côté de la route en raison de la pluie, d’après une témoin présente sur les lieux de l’accident. Fautes d’indices suffisants, l’enquête n’a pu aboutir. En partant à la retraite, la capitaine Pernetti craint de voir l’affaire classée. À sa place, sans doute, on agirait de même. Refusant de baisser les bras. S’obstinant à chercher encore et encore la moindre information susceptible de faire avancer l’enquête. Se pourrait-il qu’en reprenant tout à zéro, la capitaine Madrigal réussisse là où la capitaine Pernetti a échoué ?
Cela me fait un petit peu ch…r de l’admettre, mais je pense que je vais suivre ton conseil.
Alix à Béatrice
Colonia Nemausensis
« Une monnaie est frappée pour marquer l’alliance entre la cité et Rome : c’est le fameux “as de Nîmes”. À l’avers de cette piécette de bronze figurent les profils d’Agrippa et d’Auguste avec l’inscription FIL. DIV. (fils du divin César). Le revers est curieux : on y voit un crocodile enchaîné à une palme rehaussée d’une couronne de laurier (l’Égypte vaincue par Rome après la victoire d’Actium). De part et d’autre du saurien, on lit : COL. NEM. pour Colonia Nemausensis (colonie des Nîmois), preuve que Nîmes est devenue une ville romaine à part entière. »
Source : Géo
Nous voulons que chaque épisode de la série soit un « Des racines et des ailes » version Agatha Christie. Notre souhait est de donner envie aux personnes qui regardent la série de venir visiter les villes où l’on tourne. Et c’est très souvent le cas ! À Nîmes, le poids de l’histoire est imprégné partout. Et France Télévisions a tout de suite adhéré à l’intrigue.
Roman Turlure, producteur (à « Vivre Nîmes », mars 2024)
Meurtres à Nîmes
À quelques jours de la retraite, la capitaine de gendarmerie Béatrice Pernetti voit d’un mauvais œil l’arrivée de sa future remplaçante, la « Parisienne » Alix Madrigal. Bien qu’a priori aux antipodes l’une de l’autre, les deux femmes vont vite devoir mettre leurs différends de côté.
Au pied de la tour Magne gît un corps sans vie, en costume de gladiateur, un glaive enfoncé dans l’estomac… Dans un lieu aussi emblématique, qui a décidé de remettre le combat à mort au goût du jour ? Et surtout, pourquoi ?
Les deux femmes ont une semaine en commun pour s’apprivoiser, arrêter l’assassin et se découvrir davantage de complicité qu’elles n’auraient pu l’imaginer.
Fiction (90 min – 2024 – inédit) – Auteur Éric Delafosse – Réalisation Anne Péjean – Compositeur Baptiste Charvet – Production Quad Drama – Coproduction France Télévisions, AT-Production et RTBF, avec la participation de la RTS et du Centre National du Cinéma et de l’Image animée
Avec Tiphaine Daviot, Juliette Plumecocq-Mech, Mathieu Madenian, Éric Savin, Clément Moreau, Nassim Rachi, Lydie Melki, Myriam Bourguignon, Arthur Choisnet
Cette fiction est diffusée samedi 26 octobre à 21.05 sur France 3
Meurtres à Nîmes est à voir et revoir sur france.tv