« Les Carnets de Julie : À la table de Michel de Montaigne »

Qu'est-ce que le banquet idéal ? Une assemblée de personnes,

belles de présence et agréables de conversation, qui ne soient ni muettes ni bavardes. Netteté et délicatesse au vivre et au lieu, et le temps serein.

Extrait du troisième chapitre des « Essais » de Montaigne, lu par Christian Coulon (auteur de « La Table de Montaigne », édition Arléa)

Tenons-le pour dit, l'homme de lettres, célébré à travers un repas aux saveurs Renaissance, prétendait ne pas savoir différencier un chou d'une salade ou comment faire le vin. « J'ai l'impression que quelquefois il exagère [en disant cela] », glisse Christian Coulon à Julie Andrieu alors qu'ils s'apprêtent à cuisiner l'un des plats servi en l'honneur du père des Essais, Michel de Montaigne. À l'occasion de ce voyage en terre périgourdine, vous découvrirez le secret du blanc-manger (tel qu'on le faisait à Renaissance) et comment préparer la lamproie.
Des mets raffinés dégustés en toute fin d'émission lors d'un banquet d'exception au château du seigneur de Montaigne (reconstruit en lieu et place du précédent, victime d'un incendie au XIX^e siècle). Mais avant de faire honneur au philosophe en compagnie de ses hôtes de marque (dont les propriétaires du château), Julie Andrieu vous convie à la suivre dans la Tour (le lieu fut épargné lors de l'incendie) où, guidée par Mathilde Prieur, vous découvrirez la chapelle qu'il fit aménager, sa chambre à coucher et son bureau, où il dicta ses pensées à un scribe. 

Montaigne n'aimait pas trop les vins italiens ; par contre, il a beaucoup apprécié les vins allemands.

Christian Coulon à Julie Andrieu

La lamproie fluviatile

« La lamproie fluviatile (Lampetra fluviatilis) appartient à la famille des Petromyzonidés. 
Les lamproies ne sont pas des poissons mais des agnathes. À la différence des poissons, elles possèdent 7 pores branchiaux circulaires alignés de chaque côté de la tête. De plus, les lamproies n'ont pas de mâchoire mais un disque buccal rond, qui est garni de dents labiales cornées et pointues disposées en rangées concentriques et adapté à la succion. Leur corps anguilliforme présente une ou deux nageoires dorsales et ne possède pas de nageoires paires. L'unique nasopore central situé au-dessus de la tête a un rôle olfactif. La peau des lamproies fluviatiles, sans marbrure, est bleuâtre à vert-brun sur le dos et bronzée sur les flancs. Les individus mesurent de 20 à 50 cm. Au stade adulte, la lamproie fluviatile ressemble beaucoup à la lamproie marine mais elle est de taille plus petite et ne présente pas de marbrures. Au stade juvénile, la comparaison des disques buccaux permet de différencier les deux espèces. Au stade larvaire, la distinction entre les 2 genres n'est pas aisée pour un œil non averti. La pigmentation de l'extrémité de la nageoire caudale forme une sorte d'auréole pour la lamproie marine tandis que, par transparence, on distingue une extrémité pigmentée pointue pour le genre Lampetra. »
Source : Observatoire des poissons migrateurs - Bretagne 

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