Douce nuit... folle nuit

À Noël, dit-on, tout le monde a droit à une seconde chance, alors pourquoi pas Julien (Tom Leeb), jeune père divorcé, certes assez foutraque mais bon comme le bon pain, qui accueille pour la première fois ses deux enfants dans son nouvel appartement à l’occasion du réveillon, tandis que leur mère passe la soirée – un brin inquiète – en tête à tête avec son nouvel amoureux. On s’en doute – puisque c’est un conte de Noël –, rien ne va se passer comme prévu...
Patatras ! Julien est réquisitionné au pied levé par son caractériel et tyrannique patron, boss d’une modeste entreprise de livraison de colis. Menaces, chantage au CDI, bref, pas moyen de faire autrement que d’accepter. Les gamins sont confiés à la voisine, M^me Vasilenko (Arielle Dombasle) – « Appelez-moi Olga ! » –, une ancienne ballerine ukrainienne délicieusement perchée, et promis, juré !, leur père sera de retour avant minuit. Dans les contes, comme on sait, on fait des promesses, ensuite on s’en mord les doigts...
Car c’est loin d’être gagné... Les contretemps et les rencontres vont se succéder, comme dans ces rêves où l’on court sans parvenir à avancer : un Père Noël qui pique dans les caisses des commerçants, une star du rap, un plat trop épicé, une tenue d’Indiana Jones égarée, de vrais flics, de faux lutins, la très charmante standardiste de permanence d’une SAV... Mais, comme on est dans un conte de Noël, la bienveillance, bien sûr, aura raison de tout et, avec quelques coups de pouce du destin, une flèche décochée par le dieu Cupidon et une légère tricherie – il suffit parfois de retarder les aiguilles de l’horloge pour honorer une promesse – remettront le monde d’aplomb. Et même un peu mieux que ça...

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