« Laissez-vous guider : L’âge d’or des corsaires et des pirates »
À l’abordage moussaillons !
France 2
Documentaire
Pour ce nouvel inédit, Stéphane Bern et Lorànt Deutsch ont choisi d’écumer les mers et les océans. Plus exactement, ils sont partis sur les traces d’illustres corsaires et pirates. Un voyage qui les conduira de l’océan Indien à la cité corsaire. Soyez prêts à embarquer mardi 25 février à 21.10 sur France 2.
Pirates ou corsaires, ils sont connus pour avoir écumé les mers et les océans : La Buse, Surcouf, Duguay-Trouin, Barbe Noire, Henry Every, Barberousse, Christopher Moody, Jack Rackham, John Bowen, Ching Shih… À la seule évocation de ces noms se déploient sous nos yeux des trois-mâts, des navires de commerce, des butins et des trésors enfouis. Partir sur leurs traces, c’est se plonger dans l’histoire de la piraterie et de la course, sans craindre de finir pendu ou de tout perdre. De l’île de La Réunion à Pleurtuit, en passant l’île Maurice et Saint-Malo, Stéphane Bern et Lorànt Deutsch leur emboîtent le pas pour nous faire découvrir leurs faits d’arme ou leurs déboires, leur quotidien ou encore leur code de conduite. « Ce code pirate, c’est la loi des pirates, précise Lorànt Deutsch, une charte à l’origine créée par les corsaires et respectée par tous les voyous des mers. Chaque capitaine pirate établit le sien. Sur ces navires où la promiscuité est importante, le code pirate édicte les règles très strictes de la vie en communauté. Mais, surtout, c’est grâce au code pirate que l’on répartit le butin. Chaque pirate reçoit une part en fonction de son grade. » Des hommes qui étaient dédommagés en cas de blessure, comme l’explique l’archéologue Jean Soulat : « Le pirate qui avait perdu une jambe pouvait avoir une part de 500 pièces. Quand il avait perdu un seul œil, c’était 100 pièces et lorsque, par malchance, il avait perdu ses deux yeux, là c’était 2 000 pièces. Finalement, cette indemnisation, c’est la sécurité sociale avant l’heure pour les pirates. »
La « guerre de course » désigne, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les actes de piraterie perpétrés par des marins contre les ennemis de leur pays, avec l’agrément de leur souverain. Ces marins sont appelés « corsaires » (du latin « cursus », course).
herodote.net
« Les pirates étaient des bandits qui pillaient les navires de commerce. Les corsaires, eux, étaient des capitaines indépendants qui possédaient une lettre de course délivrée par le roi les autorisant à attaquer les navires des ennemis du souverain, et notamment les navires marchands. »
Source : Ça m’intéresse
Les reconstitutions 3D
L’attaque de la Vierge du Cap par La Buse. À Saint-Denis de La Réunion, le pirate français Olivier Levasseur, surnommé La Buse, est entré dans l’histoire en attaquant le navire-amiral de la flotte portugaise,la Vierge du Cap. Car à son bord se trouvait le plus grand trésor sur lequel un pirate ait jamais fait main basse ! Estimé à plusieurs milliards d’euros, ce trésor n’a jamais été retrouvé, malgré les indices codés qu’aurait laissés le pirate avant sa mort. Une légende qui a inspiré le célèbre manga One Piece, et qui aujourd’hui encore fait rêver les chasseurs de trésor du monde entier.
Le naufrage du Speaker. Le Speaker a été la toute première épave pirate découverte dans le monde, en 1979, au sud-est de l’île Maurice. Une première que l’on doit (cocorico !) à une équipe française, et qui a permis de remonter à la surface des centaines d’objets qui gisaient au fond de l’océan depuis plus de trois siècles. Ils nous éclairent notamment sur la vie quotidienne à bord d’un bateau pirate, dans lequel s’entassaient des centaines de marins, souvent embarqués pour de longs mois en mer. Des conditions de vie difficiles qui nécessitaient une organisation bien huilée, que reflétait l’aménagement du bateau.
Port-Louis en 1800. Avec son métro aérien et ses nombreux gratte-ciel, la capitale de l’île Maurice est aujourd’hui une ville ultra-moderne. Mais quand l’île était encore une colonie française, la ville était surtout connue pour être un repaire de corsaires, dont le célèbre Robert Surcouf. À la différence des pirates, ils avaient l’autorisation d’attaquer et de piller les navires ennemis qui circulaient dans l’océan Indien. Les marchandises obtenues étaient ensuite revendues, ce qui a permis le développement de Port-Louis.
La maison natale de Duguay-Trouin. Avec Surcouf, René Duguay-Trouin est l’autre corsaire célèbre de Saint-Malo. Rapidement remarqué par Louis XIV pour ses exploits en mer, il rejoint la marine royale à l’âge de 23 ans. C’est le début d’une carrière exceptionnelle, au cours de laquelle il capturera plus de 300 bateaux ennemis. Une carrière qu’il a commencée au service de son père, lui-même corsaire. La famille vivait alors dans une étonnante maison, dans les remparts de Saint-Malo, à l’architecture inspirée des navires de l’époque.
Le chantier naval de Montmarin. À Pleurtuit, à une dizaine de kilomètres du centre de Saint-Malo, se trouvait au XVIIIe siècle un gigantesque chantier naval, dont sont sortis plusieurs centaines de navires, notamment destinés aux corsaires. Menuiserie, forges, verrerie, atelier de sculpture mais aussi de confection des voiles et des cordes : ici on construisait les bateaux de A à Z, en cale sèche. Pourtant, aujourd’hui, il ne reste plus rien de cet impressionnant chantier, témoin des heures de gloire des corsaires, mais aussi de leur disparition au milieu du XIXe siècle.
Laissez-vous guider : L’âge d’or des corsaires et des pirates
Pour la première fois, nos deux guides nous emmènent à la découverte de l’hémisphère Sud, à plus de 9 000 kilomètres de la France hexagonale, sur l’île de La Réunion et l’île Maurice, pour faire revivre l’âge d’or des pirates et des corsaires. Un voyage dans l’histoire et dans le temps qui les mènera aussi en Bretagne, à Saint-Malo, dont Louis XIV avait fait sa capitale corsaire. Qui étaient ces aventuriers qui ont fait régner la terreur sur toutes les mers du globe entre le XVIIe et le XIXe siècle ? Et comment ont-ils fini par incarner un idéal d’égalité et de liberté ? Grâce à la magie de la 3D, nos deux guides très spéciaux vont faire ressurgir du passé des lieux aujourd’hui disparus et des navires mythiques, pour vous plonger au cœur de cette incroyable histoire.
Magazine (inédit) – Présentation Stéphane Bern et Lorànt Deutsch – Autrice Envelle Méar – Production Morgane Production, Prod et Compagnie, Carpo 16, Kisayang
Ce magazine est diffusé mardi 25 février à 21.10 sur France 2
Laissez-vous guider : L’âge d’or des corsaires et des pirates est à voir et revoir sur france.tv