« Gangnam project, l’aventure K-pop »
Découvrez l’univers sucré et secret de la K-pop
Plongée vertigineuse dans l’univers de la K-pop : en dix épisodes de 22 minutes rythmés comme le « Dynamite » de BTS, « Gangnam project » mêle récit initiatique, mélodrame, conte de fées et New Romance. L’offre jeune public de France Télévisions s’enrichit d’une série entraînante et addictive. Disponible dès le 7 février sur la plateforme Okoo puis, à partir du 10 février, du lundi au jeudi à 19.45, sur France 4.
Avis aux fans de Blackpink, Red Velvet ou Stray Kids : Gangnam project est une plongée enivrante – vertigineuse, exaltante – dans l’univers, aussi sucré que secret, de la K-pop. Découvrez l’itinéraire d’Annah Shin, canadienne d’origine coréenne, débarquant en Corée pour travailler dans la plus prestigieuse agence artistique du pays, OME (pour « One Mile Entertainment », référence à peine voilée à Big Hit Entertainment, le puissant label à l’origine du succès de BTS).
Chaperonnée par son frère aîné, l’ado de 16 ans (interprétée par Julia Kim Caldwell qui excelle en ingénue adorablement maladroite) va vivre un rêve éveillé : enseigner l’anglais aux trainees, ces chanteurs et chanteuses, triés sur le volet, puis soumis à une discipline (artistique) de fer dans l’espoir de faire partie des prochains idols propulsés sur la scène internationale.
Mais le rêve a parfois des allures de cauchemar : sa première élève, la froide mais néanmoins talentueuse Chan-Mi (l’impeccable Brianna Kim), refuse obstinément son aide. Annah va devoir redoubler de patience, d’abnégation et d’imagination pour la convaincre… au risque de s’en faire une rivale, quand, au hasard d’un cours qu’elle propose en chansons, le patron d’OME découvre qu’Annah a une voix magnifique et lui propose de rejoindre l’équipe des trainees !
S’ensuit un parcours semé d’embûches, au cours duquel Annah, de compétitions (dé)loyales en révélations sur sa famille, va devoir faire face à l’adversité et… apprendre à se découvrir elle-même.
Je crois qu’il y a une autre version de moi qui existe ici et j’ai vraiment hâte de la découvrir.
Annah Shin - « Gangnam project, l’aventure K-pop »
Avec Gangnam project, l’offre jeune public de France Télévisions, disponible sur la plateforme Okoo comme sur France 4, s’enrichit d’une série aussi entraînante et addictive que les plus grands tubes de K-pop. Tout à la fois récit initiatique, mélodrame, conte de fées moderne et New Romance, cette série canadienne est le chaînon manquant entre La Mélodie du bonheur (référence dont Annah s’amuse) et une sorte de Glee remasterisé à la sauce K-pop. En dix épisodes de 22 minutes, rythmés comme le Dynamite de BTS, la série multiplie les clins d’œil aux fans du genre sans rien perdre de son sens explosif du drame et des rebondissements.
Surtout, la série orchestre une troublante traversée du miroir – miroir aux alouettes, en l’occurrence : derrière l’univers coloré et chatoyant de la société OME, Gangnam project dévoile le côté obscur de ces agences artistiques coréennes toutes-puissantes, véritables usines à produire des stars en série. Tiraillé entre tradition (les plats que, le soir, prépare la grand-mère d’Annah) et modernité (la K-pop), le cheminement de la jeune héroïne, guidé par une quête de ses racines, est une juste interrogation sur notre époque moderne mondialisée, formatée et ultra-connectée, autant qu’un appel à revendiquer et dépasser ses différences.
3 idées reçues sur la K-pop
Fangirls hystériques, lightsticks fluo, costumes kitsch ou musique insipide… Dur, dur, pour un fan de K-pop, de partager sa passion sans subir aussitôt les commentaires de haters mal embouchés. Tentons de déconstruire les stéréotypes.
1. C’est juste un effet de mode. En fait, la K-pop est riche d’une tradition qui s’étend sur plusieurs générations. Les premiers boys bands apparaissent dès les années 1970, avant de connaître un véritable essor dans les années 1990, sous l’impulsion de Seo Taiji and Boys. Avec leur tube Nan Arayo aux sonorités urbaines, ils mélangent pour la première fois chant, rap et danse et lancent la K-pop à l’internationale.
2. C’est totalement fleur bleue. Certes, nombre de chansons parlent d’amour (et en parlent d’ailleurs très joliment), mais les artistes savent également aborder des sujets plus engagés, comme BTS, par exemple, qui dénonce la pression scolaire dans N.O. Des prises de position, chères à la génération Z, qui ont valu au groupe, sélectionné parmi les personnalités les plus influentes de 2017 par le magazine Times, d’être reçu à l’ONU en septembre 2021 pour parler de développement durable.
3. La K-pop domine toute la culture coréenne. Gare à ne pas réduire la Corée au seul phénomène K-pop, qui n’est qu’un des aspects de sa culture. Ce raz-de-marée musical s’inscrit en fait dans une tendance plus ancienne de diffusion à l’étranger de biens culturels coréens, le « Hallyu » (« vague » en coréen), qui, après-guerre, a largement contribué à façonner l’image de ce pays, colonisé jusqu’en 1945 puis séparé en deux par la guerre de Corée, et coincé entre le Japon et la Chine. Et l’on ne compte pas, depuis, les succès du désormais remuant « Pays du matin calme », toutes disciplines confondues, comme le film aux 4 Oscars Parasite (de Bong Joon-ho), la chanson Gangnam Style (longtemps la vidéo la plus visionnée du web) ou, plus récemment, la série Squid Game.
Gangnam project, l’aventure K-pop
Épisode 1 – Pilote
Lorsque Hannah débarque en Corée, elle ne s’attend pas à devenir la tutrice de l’une des trainees les plus talentueuses d’OME, Chan-Mi.
Épisode 2 – K Flop
Quand Ken incite Hannah à passer une journée dans la peau d’une stagiaire, elle a beaucoup de mal à garder l’équilibre.
Épisode 3 – EcheK
Hannah est confrontée à des difficultés lors de son premier cours officiel à OME lorsqu’elle se retrouve en binôme avec Chan-Mi pour écrire une chanson.
Épisode 4 – Mauvaise Raputation
Hannah fait tout ce qu’elle peut pour être au même niveau que les autres trainees malgré son manque de confiance en elle et ses difficultés à raper en freestyle.
Épisode 5 – K-tastrophe
Hannah doit prouver à ses pairs qu’elle a le talent et la motivation pour être trainee chez OME.
Série (inédite – 10 x 22 min) – Création Sarah Haasz – Réalisation Justin Wu – Chorégraphies Andrew « Pyro » Chung – Musique Dan August Rigo – Production Pilango Production et Aircraft Pictures – Distribution Federation Studios
Avec Julia Kim Caldwell, Brianna Kim, Paul Seungbin Lee, Sean Baek, Kimmy Choi…
Gangnam project, l’aventure K-pop est disponible dès le 7 février sur la plateforme Okoo puis, à partir du 10 février, du lundi au jeudi à 19.45 sur France 4