Une année scolaire au pays du Soleil-Levant

Alors que les cerisiers fleurissent dans Tokyo, Yutaro prépare son entrée en première année à Tsukado. Il a 6 ans environ et s’entraîne, avec sa maman, à porter son plateau, à répondre à l’appel de son nom, à nettoyer son bureau…
En avril, au Japon, c’est la rentrée des classes et, pour les plus petits, c’est l’heure d’intégrer la vie sociale à plus grande échelle. Dans cette école qui regroupe l’équivalent de notre primaire et de notre collège, ils sont environ 1 000 élèves. Si, comme nous, ils terminent leur scolarité obligatoire à 15 ou 16 ans, les méthodes, les buts et les engagements pour y parvenir s’avèrent bien différents.

Chacun assume ses responsabilités pour le bien-être de tous.

Un professeur

Le temps d’une année, lors de la pandémie de covid-19, nous suivons le quotidien des élèves d’une école primaire, où les codes et les valeurs de la discipline, du respect et de la coopération – véritables piliers de la société japonaise – leur sont inculqués. Située dans l’une des vastes banlieues de Tokyo, Tsukado est l’une des plus grandes écoles élémentaires publiques de l’archipel. Ici, dès leur plus jeune âge, les enfants doivent apprendre à être courtois, respectueux et disciplinés. Un système scolaire bien particulier, qui entend forger les citoyens japonais de demain.

On n’échoue jamais quand on a essayé. Alors essayez des choses nouvelles !

Un professeur

L’heure de la rentrée a donc sonné pour les élèves de Tsukado. Et les « première année » vont devoir faire face à une rigueur telle qu’ils ne l’ont jamais connue auparavant : se ranger en file, veiller à sa propre sécurité et à celle des autres, entretenir l’établissement et même servir le déjeuner. Grâce au « Buddy System », ces petits arrivants sont parrainés par les élèves de dernier cycle (sixième année) : ainsi, ils apprennent à s’adapter à ce nouvel environnement.

Continuons à bien prendre soin d’eux.

Un professeur à ses collègues

Des tâches quotidiennes réalisées avec soin jusqu’à la cérémonie de remise des diplômes, en passant par les exercices mensuels de protection contre les tremblements de terre ou les spectacles occasionnels, nous plongeons dans le quotidien des élèves et des enseignants au fil d’une année scolaire (printemps, automne, hiver) frappée par la crise sanitaire. Nous y observons l’organisation et les mécanismes d’un système éducatif extrêmement discipliné, hiérarchisé et traditionnel. Si ce documentaire met au jour l’uniformisation parfois pesante qui y règne, il montre également comment les enfants y acquièrent des leçons de vie inestimables.

25 nuances de doc
France 2 est fière de proposer pour une huitième saison l’espace documentaire « 25 nuances de doc ». Ce rendez-vous propose des films uniques, français, européens ou d’ailleurs, des films inédits ou des grands classiques. Son ambition est de mettre en avant le cinéma documentaire, avec des œuvres singulières et fortes, pour donner à voir un monde tout en nuances.

Devenir japonais 

Le temps d’une année, lors de la pandémie de covid-19, nous suivons le quotidien des élèves d’une école primaire de Tokyo où les codes et les valeurs de la discipline, du respect et de la coopération – véritables piliers de la société japonaise – leur sont inculqués. 

Documentaire (90 min) – Réalisation Ema Ryan Yamazaki — Produit par Eric Nyari — Production Cineric Creative, NHK, Psytymetsä, ZED & Point du Jour et Les Films du Balibari — Avec la participation de YLE et France Télévisions 

25 nuances de doc : Devenir japonais est diffusé mercredi 4 septembre à 23.55 sur France 2
À (re)voir sur france.tv

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