Bruno Salomone et Lucia Passaniti pulvérisent les faux-semblants dans une nouvelle comédie policière

Après être sortie major de l’école de police, Iris, 27 ans, intègre un commissariat du sud de la France. Dès son arrivée, le ton est donné. En guise de comité d’accueil, la brigade, d’humeur taquine, lui offre un festival de clichés en feignant un accent du Sud à couper au couteau et en sortant la bouteille de pastaga…
C’est un flop. Après ce « bizutage ringard » — selon ses propres mots –, Iris fait la connaissance de son binôme désigné (et imposé). Il s’agit de Victor, 54 ans, un flic solitaire aux méthodes jugées dépassées…
Et, très vite, le duo est envoyé sur le terrain : le corps d’une joggeuse est retrouvé dans les gorges de l’Hérault… Au volant de sa Twingo pourrie, Victor, fan de chanson française (pourrie aussi), roule pépère vers les lieux de l’accident. Ce qui ne manque pas d’exaspérer davantage Iris, déjà lasse d’écouter son binôme chanter et se plaindre du « grand remplacement » qui s’opère dans la région. Pour lui, l’arrivée en masse des Parisiens est le pire effet secondaire du covid ! Et la tension monte encore d’un cran quand le binôme constate que la victime a été percutée par une voiture qui n’avait aucune raison de faire une telle embardée… A priori, Iris et Victor seraient donc face à un crime prémédité… 
Malgré leur différence d’âge, de caractère et de milieu, Iris et Victor vont parvenir à combiner leurs talents. Un sens de l’observation imparable pour lui, des connaissances théoriques pour elle… Mais si le succès rapproche le duo, Victor va rapidement découvrir qu’Iris n’est pas la fille de n’importe qui. Quel secret du passé menace de ressurgir ?

Reprenant les codes du polar et de la comédie, la série joue également le mélange des genres en réunissant un duo de flics que tout oppose. Il y a Iris Lucia (Lucia Passaniti, vue récemment dans Rivages sur France 2), la jeune flic pointue en droit, très portée sur les règles, et, à l’inverse, Victor (Bruno Salomone), flic plus à la cool, aussi mordant que nonchalant. Tout au long de l’enquête, et entouré d’une brigade haute en couleur, le binôme apprendra à voir au-delà des apparences, tant au niveau professionnel que personnel… Pour Benoît Masocco, créateur de la série jeunesse à succès Askip, « A priori est une série qui joue sur les idées reçues et les faux-semblants. Parce qu’à une époque où les rumeurs et les fake news se propagent à la vitesse d’un clic, il est important de gratter sous le vernis pour mieux jouer la réconciliation… Réconcilier le Nord et le Sud, les jeunes et les moins jeunes, les campagnes et les villes, les policiers et les citoyens… »De belles ambitions pour cette comédie policière qui, jouant la carte de l’humour et du suspense, offre, à chaque épisode, une enquête haletante servie par des dialogues croustillants. Et si le public n’est pas le même que pour Askip, pour Benoît Masocco, les enjeux, eux, restent identiques : « Émouvoir, faire rire mais aussi raconter la société pour tenter de mieux la comprendre et l’accepter. »

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