Un Tété et des rencontres à La Cigale et sur Cuturebox
Il sortait son premier album, « L’Air de rien », en 2001. Vingt ans plus tard, c’est un album de duos sur ses meilleurs titres, « Tété – À la faveur des rencontres » (RCA, Sony Music, SCPP), qui a vu le jour. Le 16 février dernier, Tété s’est emparé de la mythique scène de La Cigale, accompagné d’invités exceptionnels. Les équipes de France TV Studio ont capté ce concert d’une rare intimité. À découvrir le mercredi 3 mai à 21.10 sur Culturebox.
« Le choix de la Cigale, il se fait assez naturellement. C’est un album de rencontres, et pour moi l’album, c’est un peu comme s’il s’était fait dans mon salon. L’idée, c’était que le concert soit le reflet de ça. Avec toute l’équipe, la décoration, les canapés sur scène, on a assez bien réussi notre coup, parce que c’est vraiment ce qui se dégage de ce moment, je crois. »
« Vous l’aurez compris, c’est une date particulière pour moi. Une manière de clore un cycle pour mieux en commencer un nouveau. Mais en terminant ce cycle-ci, je ne peux m’empêcher de penser à la manière dont tout a commencé. À l’époque, il n’y avait pas de façade, pas de haut-parleurs, pas de Cigale, pas de scène, rien. Il y avait une envie de raconter des histoires, et des fois des gens qui les écoutaient. »
« La vie est une fête, mais c’est aussi des accidents. Et la magie, c’est qu’est-ce que tu fais de ces accidents-là… Le fait de jouer de la guitare, ça a commencé par un accident : le fait de me casser la jambe. Le fait de monter à Paris, c’est un accident. Cet album des vingt ans, c’est un accident lumineux. Donc je me souhaite de la passion, de l’innocence, des surprises, et puis après le reste, ça appartient aux étoiles. »
À propos des invités :
Flavia Coelho « pour commencer, parce que c’est un soleil. J’aime la complémentarité, j’aime travailler avec des gens qui font des choses mieux que moi, mieux que je ne saurais le faire ».
Bénabar, « mon ami, qui est un auteur immense, magnifique, et je ne pouvais pas imaginer faire ce concert sans lui, pour sa gouaille, sa bonhomie, sa faculté à raconter des histoires incroyables, ces moments de vie ».
Imany, « élégance ultime. C’est quelqu’un de très impressionnant parce qu’elle a un port altier, elle dégage comme ça une espèce d’aura, elle est un peu intimidante. Et dès qu’on passe plus de deux minutes avec elle, ce qu’on en retient, c’est qu’on se sent hyper bien. Elle est à l’écoute, elle est attentive. »
Clou, « c’est ma sœur de son, ma sœur de folk. Quand j’ai commencé ce métier, le folk n’était pas spécialement à la mode et il m’a fallu longtemps avant de tomber sur des gens où je me disais : “Mais on vient du même endroit.” Et Clou, c’est vraiment ça. »
Nach, « on s’est beaucoup croisés pendant des années, et de fil en aiguille, je me rends compte qu’elle a écouté mon premier album à tel point qu’elle connaît la chanson par cœur – la chanson Les Envies, qu’on reprend ensemble. Et quand l’album s’est enregistré, je me suis dit : “C’est là, c’est maintenant.” Et puis elle m’a fait l’amitié d’être là. »
Sylvain Duthu, « une très, très jolie rencontre. Sylvain – qu’on connaît aux côtés de Boulevard des Airs – qui m’a permis de redécouvrir la chanson (Madeleine Bas-de-Laine, NDLR). Parce qu’une chanson qu’on a écrit, on est tellement habitué à sa voix, son écriture, qu’on s’attache aux défauts, qu’on s’attache à ce qu’on aurait aimé chanter autrement. Et il a vraiment amené quelque chose à la chanson que je n’aurais pas pu amener. »
Féfé, « c’est mon frangin, c’est mon frérot. Ça fait des années qu’on se croise. La première fois que je l’ai vu, c’était il y a vingt ans et je faisais la première partie du Saïan Supa Crew. Un jour, il m’invite sur une promo, je suis en train de me chauffer, je chante Le Cœur sur les épaules et il fait naturellement les chœurs. Et puis quand le disque s’est fait, c’était évidemment lui et évidemment cette chanson. »
Jérémy Frérot, « très jolie histoire commencée avec les Fréro Delavega. Jérémy chante merveilleusement bien. C’est un chanteur rare et c’est quelqu’un pour lequel j’ai beaucoup de respect, parce que tout ce qu’il m’a livré le jour où on s’est croisés avec les Fréro Delavega, il est resté fidèle à ça : la mer, les copains, l’attachement au Sud-Ouest. Je trouve qu’il a ce don rare d’être fidèle à lui-même et à ses valeurs, et c’est quelque chose qui m’inspire. »
Tété, à la faveur des rencontres
Concert (106 min – 2023) – Réalisation Julien Faustino – Production France TV Studio
Tété, à la faveur des rencontres est diffusé mercredi 5 mai à 21.10 sur Culturebox
À voir et revoir sur france.tv