« SKAM France » : Carla Souary (Rym) nous dévoile les secrets de la saison 11

Il y a une réelle attente des fans* pour cette nouvelle saison. Pour vous, est-ce une pression ou une motivation supplémentaire ? 
Carla Souary : En toute honnêteté, un peu des deux, parce que forcément on a la pression de faire aussi bien que les saisons précédentes, d’être autant apprécié des fans de SKAM. On sait très bien qu’il y a eu beaucoup d’engouement autour des deux premières générations. Que ce soit dans la saison 3 ou la saison 6, il y avait un attachement fort aux personnages. Un stress qui augmente encore d’un cran à l’approche de la diffusion**. Mais c’est aussi motivant parce qu’on essaye de faire en sorte – particulièrement pendant le tournage, me concernant – qu’on puisse s’attacher à moi, même si mon personnage est un peu dur.

Effectivement, Rym n’a pas bonne réputation quand elle débarque en cours d’année scolaire au lycée Dorian. Que pouvez-vous nous dire sur votre personnage ?
C. S. : Elle débarque un peu de nulle part, on ne sait pas bien ce qu’elle fait là. Elle est très froide d’apparence, elle repousse tout le monde. On découvre lors du premier épisode qu’elle a été placée en famille d’accueil, qu’elle n’est plus du tout en contact avec sa mère. On se rend compte que ses relations familiales sont très tendues. Mais c’est aussi intéressant de comprendre pourquoi elle est comme ça, ce qui l’a amenée à adopter cette attitude distante vis-à-vis des autres et c’est ce qu’on va découvrir pendant la saison.

Cette saison 11 met le focus sur le groupe des « Weirdos ». Qui sont-ils ?
C. S. : C’est le nom du groupe de Cléo (Alma Schmitt, ndlr), Jade (Romane Parc, ndlr) et Yanis (N’Landu Lubansu, ndlr), le nom de leur bande. Ça signifie qu’ils sont un peu en dehors des cases, un peu bizarres, et je pense que ça les représente assez bien. De l’autre côté, il y a le groupe des « Clones » qui sont assimilés à la bande populaire du lycée et leurs rivaux.

Comment Rym va s’intégrer dans cette ambiance de rivalité ?
C. S. : Au début, ça va être très compliqué, du fait de sa tendance à se protéger des autres, mais à force de persévérance, ils vont finir par lui faire tomber cette carapace qu’elle s’est forgée. C’est ce qui est bien avec la série, de montrer les liens d’amitié, qu’on est là les uns pour les autres et que le groupe d’amis qu’elle va se faire va l’aider à surmonter toutes les épreuves qui peuvent lui arriver.

Et vous concernant, quelle a été votre relation avec les autres acteurs ?
C. S. : Ce qui a été super intelligent de la part de la réalisatrice (Manon Gaurin, ndlr), c’est d’avoir créé un groupe d’échange de messages entre nous. Ça nous a permis d’apprendre à nous connaître avant même le début du tournage. On a créé de vrais liens d’amitié qui durent encore aujourd’hui. C’était vraiment un plus parce que nous n’avions pas besoin de feindre notre entente. C’était du jeu d’acteur, mais pas complètement (rires).

Vous avez donc apprécié travailler avec Manon Gaurin ?
C. S. : Pour la plupart d’entre nous, c’était notre premier tournage et on était un peu perdus en arrivant. Et, franchement, pour moi ce tournage, au-delà du fait que c’était mon premier, il me marquera du fait de la relation qu’elle avait avec nous, comme une « grande sœur. » Elle nous a tellement appris et nous a aidés à devenir des professionnels, ce qui a été salué par tout le monde sur le tournage. Au-delà des parties techniques – comme la manière de se placer par rapport aux caméras –, ce qui l’intéressait avant tout, c’était notre jeu, l’intensité et les émotions qu’on pouvait dégager. Elle nous a énormément guidés dans notre manière de jouer. Et elle était très à l’écoute par rapport à ce qu’on pouvait ressentir, notamment quand on avait des scènes qui pouvaient être un peu plus dures à tourner. Elle avait vraiment ce rôle de « grande sœur » avec nous. 

Compte Instagram officiel de la série Skam France

* En 10 saisons, SKAM France cumule plus de quatre cents millions de vidéos vues (france.tv + YouTube), ndlr.
** Entretien réalisé le jeudi 9 mars, soit la veille de la diffusion du premier épisode, ndlr.