Rendez-vous en terre inconnue – Avec Jarry chez les Inughuit au Groenland

Pour ce nouveau numéro, l’humoriste et comédien Jarry découvre qu’il part pour le Groenland afin d’atteindre le village autochtone le plus au nord de la planète. Entre la crainte du froid et les trois jours de voyage pour arriver à destination, l’artiste s’accroche au bras de Raphaël de Casabianca et à ses objectifs : être soi-même et ne pas décevoir ceux qui les accueillent. Il ne le regrettera pas. Mardi 2 mai à 21.10 sur France 2.

Jarry et R. de Casabiance au Groenland — Jarry et Raphaël de Casabianca au Groenland. © Adenium TV France

Bienvenue chez les Inughuit, un peuple rare, à peine 700 âmes blotties à la pointe nord-ouest du Groenland. Lointains cousins des Inuit du Canada, ils occupent un territoire rude, d’une beauté à nulle autre pareille, où plus aucune route ne mène. C’est donc après quarante-huit heures d’avion et six heures de traîneau que Jarry et Raphaël aperçoivent enfin le village autochtone le plus septentrional de la planète.

Je suis un peu venu ici pour me réconcilier avec les hommes, me dire qu’on peut vivre en harmonie avec ce qui nous entoure.
Jarry

Sur cette terre mythique qui fait rêver les explorateurs depuis toujours, nous sommes à la fin du printemps. Le soleil est sorti de sa longue nuit polaire en février, et il ne se couchera plus avant le mois d’octobre. Il fait jour vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il ne sera pas facile de dormir, mais comme le dit Raphaël avec humour : « L’avantage si on rentre tard le soir, c’est qu’on n’aura pas de problème de visibilité ! »
Pour les familles du peuple Inughuit, cette période est aussi l’occasion de célébrer comme un retour à la vie. Une aubaine en termes de lumière et de climat que les communautés mettent à profit pour chasser et pêcher. Autrefois nomades, certaines continuent de perpétuer les traditions ancestrales.
En partageant leur quotidien, Jarry et Raphaël vont ainsi découvrir la vie sur la banquise, mais aussi le véritable tour de force de vivre sous ces latitudes. Pour le plus grand bonheur de Jarry qui, malgré la fatigue, se lie très rapidement d’amitié avec ses hôtes si fraternels et bienveillants. Sans parler de la fascination pour le territoire qui l’entoure.

Je suis en passion. Sur la liste des choses à faire avant de mourir, je peux cocher : marcher sur un iceberg.
Jarry

Vêtus des vêtements traditionnels en fourrure et peau, ils n’hésitent pas à accompagner les chasseurs des villages de Qaanaaq et Siorapaluk. Tractés par des attelages de chiens, ils partent pour un long périple afin d’atteindre les colonies de phoques et les bancs de poissons.
Mais comme partout, au Groenland, la glace recule inexorablement avec de lourdes conséquences…

Le problème, c’est qu’il n’y a pas que le glacier qui fond, la banquise est aussi beaucoup plus fine, elle se casse plus facilement, donc c’est plus dangereux de partir avec les chiens.

Avant il y avait de la glace entre le Canada et le Groenland. Nos ancêtres partaient loin pour chasser l’ours, mais maintenant il n’y a plus de banquise là-bas. Les ours se rapprochent de plus en plus des villages. L’environnement change pour les animaux comme pour nous. On doit s’adapter.

Une sagesse qu’aurait sans doute appréciée le facétieux Albert Einstein qui aimait à souligner : « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »