« Meurtres à Porquerolles » : François Vincentelli et Charlie Bruneau mènent l'enquête

Les enfants font parfois de drôles de découvertes, notamment lorsqu’ils se laissent emporter par leur imagination au cours d’une sortie scolaire. Une silhouette enveloppée dans une simple robe verte entraperçue du haut du fort de l’Alycastre, et voilà que la légende du dragon évoquée par l’institutrice quelques instants auparavant prend tout son sens. Mais les dragons n’existent pas et il s’agit, hélas, du corps sans vie d’une femme qui semble être tombée de la falaise.
Originaire de Porquerolles, le juge Arnaud Taillard, qui s’y trouve en vacances, est immédiatement chargé de l’affaire. Pour l’épauler dans l’enquête, il s’apprête à accueillir un officier de police fraîchement muté de la Seine-Saint-Denis, ce qui ne lui plaît guère. C’est donc avec méfiance qu’il voit arriver Charlie Landowski… qui, comme son prénom ne l’indique pas, s’avère être une femme. Une femme aussi vivante et décontractée qu’il est bourru et coincé dans son éternel costume trois pièces. Inutile de préciser qu’ils ne sont pas d’accord sur la méthode à suivre pour coincer le meurtrier. Car la victime a bien été assassinée. La commandante Landowski souhaiterait voir le juge, connu de tous sur l’île, se tenir à l’écart de l’affaire. Hors de question pour Taillard, très attaché à son indépendance de procureur.
Pour le duo, l’enquête commence. Qui pouvait en vouloir à Elisabeth Carlson, une artiste anglaise sexagénaire, certes extravagante et un peu trop entreprenante auprès de la gent masculine, mais bien intégrée et globalement appréciée par la population locale ? Et pourtant…