Reprise de service pour « McDonald & Dodds »

Commissaire Ormond : Que les choses soient parfaitement claires pour tout le monde, non seulement j’aime et je crois en la discipline, contrairement à mon prédécesseur, mais j’exige de la discipline. Rien n’est plus important que la mission. Elle doit primer sur vos engagements personnels comme professionnels. De quelle mission suis-je en train de parler ?
Lieutenant Dodds : L’arrestation en bonne et due forme des criminels, madame.
Commissaire Ormond : Que justice soit faite pour les victimes et leurs familles.
Lieutenant Dodds : Oui, bien sûr, madame.

« Ça, c’est une affaire comme je les aime, précise la capitaine McDonald au lieutenant Dodds alors qu’ils déjeunent ensemble. Un crétin vole “je ne sais pas quoi”, on le poursuit, on lui met la main dessus et il passe aux aveux direct. La nouvelle boss va m’adorer, c’est moi qui vous le dis. » Il suffit parfois d’une affaire, rapidement élucidée, pour dévoiler de précieuses informations aux téléspectateurs que nous sommes. À savoir, dans le cas présent, le poste de police de Bath a changé de commissaire, le lieutenant Dodds n’est peut-être pas le plus rapide mais il possède des atouts de taille pour intercepter et désarmer un suspect en fuite et, enfin, pour peu que vous y ayez prêté attention, au cours de leur course-poursuite, la capitaine et son équipe ont croisé la future victime d’un homicide.

C’est comme si quelqu’un, comme si une espèce de fantôme hantait cette enquête tout entière.

Lieutenant Dodds au capitaine McDonald (S3, E3)

Ce que Londres a perdu, Bath l’a gagné

Alors que le lieutenant Dodds était dans le viseur du commissaire Houseman, c’est finalement ce dernier qui a été évincé. Le voici donc assuré de poursuivre sa carrière au sein du commissariat et ce n’est pas la capitaine McDonald qui s’en plaindra. Sous ses airs patauds et son approche old school, il reste la béquille sur laquelle elle s’appuie pour résoudre les crimes et délits commis dans sa juridiction. On a beau le comparer à Rain Man, oser l’appeler « l’avorton » ou « Doddsy » et prétendre qu’il n’a aucun héritage à défendre, le lieutenant reste une énigme encyclopédique pour ses coéquipiers ou ceux qui ont affaire à lui. Il faut dire qu’il s’y connaît en mode féminine, en jazz scandinave, en objets anciens, aime à déambuler dans Bath, note tout dans ses petits calepins (qu’il conserve précieusement année après année) et ne cesse d’approfondir ses connaissances en participant à des quiz. Si la capitaine doit beaucoup au lieutenant, la réciproque est vraie. Sans l’arrivée de Lauren McDonald, Dodds était voué à finir sa carrière dans le placard où on l’avait remisé. On ne saurait que remercier ceux qui ont refusé à la capitaine le poste escompté à Londres et le commissaire Houseman de lui avoir mis le lieutenant dans les pattes, en espérant qu’elle s’en débarrasse. Ensemble, ils ont déjoué les pronostics au point d’être devenus le duo incontournable de la police de Bath.

Madame, votre copain. Enfin, vous et votre copain, je veux dire. Eh bien, le club de bowling organise régulièrement un quiz le samedi soir et maintenant que Pam et Steeve sont partis passer leur retraite à Majorque, bande de traitres, il y a deux places disponibles. Alors si ça vous dit, vous et votre copain...

Le lieutenant Dodds au capitaine McDonald

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