« Le Grand Échiquier » : spécial Piaf

Édith Piaf, icône de la chanson française, entretenait un lien particulier avec l'art circassien. Quel était-il ?... Le Grand Échiquier nous immerge dans la vie de la chanteuse en choisissant un chapiteau comme scène pour l'occasion. Les Folies Gruss, compagnie d'artistes et de chevaux, nous accompagnent tout au long de cette émission en hommage à « la Môme », qui a grandi dans ce milieu. En effet, son père Louis Alphonse Gassion était acrobate. Il l'emmenait dans les cirques et elle se produisait avec lui pour des numéros de contorsion et de chant. Piaf était donc tout particulièrement attachée aux disciplines de la piste ronde et a même écrit une chanson à ce sujet, « Bravo pour le clown » (1953).

Des chanteur·euses comme Zaz, Melody Gardot, Pretty Yende, Bernard Lavilliers, et d'autres encore, interprètent les plus grands titres de l'artiste, accompagné·es de l’ensemble Appassionato. On revient sur l'origine des chansons qui ont marqué l'histoire comme « La vie en rose » ou encore « La foule », inspirée d'une valse péruvienne. Il y en a aussi de moins connues comme « Dans ma rue », qui raconte les rues parisiennes, les difficultés quotidiennes. La danse est au rendez-vous, avec Léo Walk et sa compagnie La Marche bleue, ainsi que les performances d'autres artistes à découvrir.

À ne pas louper : deux moments forts, dont l’interprétation de « Mon manège à moi » et de « Non, je ne regrette rien », avec la voix originale d'Édith Piaf, accompagnée de l'orchestre du Grand Échiquier (dirigé par Mathieu Herzog). Mais aussi la présence du compositeur-interprète Charles Dumont qui revient sur sa collaboration avec l'artiste et les différentes chansons qu'il a composées pour elle. Claude Lelouch est aussi présent pour partager avec nous ses rencontres avec la chanteuse, mais aussi les amours de cette dernière sur lesquelles il a réalisé un film, Édith et Marcel (1983).

C'est avec plaisir que nous redécouvrons Édith Piaf et sa gouaille, « amoureuse de l'amour » et de la musique. Au programme également : discussions, souvenirs et archives sur la vie de cette grande artiste. Un spectacle multidisciplinaire qui réussit à faire revivre toute l'émotion de son œuvre. 

En réalité, elle ne vivait que pour la passion. Elle ne pouvait pas concevoir un amour sans qu'il y ait la musique.

André Manoukian, à propos d'Édith Piaf. 

Je suis toujours amoureuse, je ne connais pas de moment où je ne le suis pas.

Édith Piaf, 1961.