« La fulgurée » : Camille Claris et Pierre Perrier sous l'orage

Cela ressemblait pourtant à un beau mariage de carte postale. Une auberge au bord du lac de Guéry, dans les monts Dore, en Auvergne, un jeune couple radieux, une fête réussie, « C’est le plus beau jour de ma vie », a dit la mariée. Forcément. Au moment de la photo de groupe, les convives ont été surpris par l’orage. La foudre en a fauché sept, réfugiés sous le grand arbre. Six ont survécu. Le septième, c’était Samuel,  le marié...
Lucie, devenue veuve le jour de son mariage, se terre désormais chez elle pour échapper à ses angoisses et à sa peur panique de l’orage. Elle dont Samuel moquait la mémoire de poisson rouge, elle est à présent hypermnésique. Les autres fulgurés ne sont guère mieux lotis. Félix, le patron de l’auberge, croit toujours brûler ; Irène, sa sœur, souffre de glossolalie ; Martha, sa femme, vit la nuit ; Nouria, la saisonnière, est hypersensible à l’électricité et David, le photographe, n’a jamais totalement retrouvé l’usage de ses jambes.
Deux ans plus tard, voilà de nouveau les six « miraculés du lac de Guéry » réunis sur les lieux du drame pour rendre hommage à Samuel et disperser ses cendres. C’est alors qu’un mystérieux assassin entreprend de les éliminer un par un. Mais qui peut bien vouloir ainsi terminer l’œuvre de la foudre ?