Journée mondiale des océans : l’École Bleu Outremer et Simon Superlapin
Le mythique « Marion Dufresne » s’est métamorphosé en navire-école pour accueillir des étudiants d’origines diverses. Pendant près d’un mois, au cœur de l’océan Indien, ils ont vécu une aventure unique d’échange et d’apprentissage aux côtés des chercheurs. Une expérience exceptionnelle à découvrir lundi 5 juin à 23.55 sur France 3 et La1ere.fr. À l’occasion de la Journée mondiale des océans, jeudi 8 juin, un épisode spécial de « Simon Superlapin » sera aussi diffusé sur France 5.
« Marion Dufresne », une école sur l’océan
Fin juin 2022, une mission océanographique exceptionnelle s’élance depuis les côtes de l’île de La Réunion : le « Marion Dufresne » a levé l’ancre avec à son bord cinquante étudiants sélectionnés et vingt encadrants scientifiques. La toute première « université flottante » est partie explorer les monts sous-marins et les îles Éparses entre La Réunion et Mayotte. Ce film, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale des océans, raconte cette expérience pédagogique nouvelle et cette grande aventure humaine et scientifique.
Jeunes scientifiques, artistes en herbe et marins en devenir : ces étudiants originaires de l’Hexagone et de sept pays de l’océan Indien s’apprêtent à vivre, pendant presque un mois, une campagne océanographique de l’intérieur, aux côtés de chercheurs et de l’équipage du Marion Dufresne. À bord du « fleuron de la flotte océanographique française », véritable « laboratoire flottant à la pointe des technologies scientifiques », l’École Bleu Outre-mer va être sensibilisée à l’importance des enjeux maritimes d’aujourd’hui et de demain. Le mythique navire, propriété des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), s’est métamorphosé en bateau-école d’un genre nouveau. Un projet imaginé par l’Ifremer et le ministère des Outre-mer, né de l’envie de partager l’aventure scientifique avec des jeunes d’origines diverses, de les faire se rencontrer, et de les sensibiliser à la richesse et à l’importance des enjeux maritimes d’aujourd’hui et de demain.
Loin des salles de cours habituelles, les jeunes apprentis se sont immergés au cœur de leurs futurs métiers, au fil des recherches scientifiques et de la vie en communauté, propice aux rencontres et au partage des connaissances.
Une biodiversité protégée : un réservoir pour l’avenir des océans
Le Marion Dufresne s’approche des côtes de l’île de Tromelin, dans les îles Éparses, administrées par les Terres australes et antarctiques françaises, basées à La Réunion : une « réserve naturelle, très haut lieu de la biodiversité ». Revendiquées par les Comores et Madagascar, elles sont l’objet de « grosses tensions diplomatiques ». L’objectif de la mission est aussi de provoquer une prise de conscience de ces enjeux territoriaux pour trouver des solutions dans le futur.
Le spécialiste des oiseaux marins Matthieu Le Corre rappelle : « L’océan Indien, il y a vingt ou trente ans, était le dernier océan qui n’était pas en situation de surpêche. Et puis toutes les grandes industries halieutiques se sont progressivement orientées vers l’océan Indien. C’est devenu une mine d’or qui commence à être bien abîmée aussi… »
Pendant la campagne océanographique – qui entre aussi dans la réserve naturelle nationale de l’archipel des Glorieuses –, les prélèvements se succèdent jour et nuit, et les analyses à bord sont pour les étudiants une occasion exceptionnelle de vivre des découvertes inédites. Collecte de poissons et de mollusques, sonde pour recueillir des séquences ADN et montrer la diversité des espèces animales, comptage des oiseaux marins, cartographie des fonds ou encore exploration d’un mont sous-marin avec un drone… grand moment d’émotion pour les étudiants et les scientifiques : « On était à la découverte d’un environnement totalement nouveau ! »
Extraits
« Ce qui est intéressant sur les îles Éparses, c’est qu’on arrive vraiment à suivre les effets du changement climatique. Parce que ce sont des îles qui ne sont pas impactées par la pression humaine directe, l’évolution qu’on va voir sur les récifs coralliens sera donc vraiment celle qui sera due aux effets du réchauffement climatique. »
Pascale Chabanet, représentante de l’IRD à La Réunion
« C’est un privilège que je n’arrive pas à mesurer parce que, là, on déjeune, on travaille en direct avec des scientifiques qui sont un peu des célébrités pour nous. »
Vyctoria Marillac Fernandes Da Costa Carvalho, étudiante
« C’est la première fois qu’on a accès à ces manipulations sur le terrain et on comprend un peu mieux ce qui se passe. »
Alexandre Che, étudiant
« Je pense que faire de la science part de la curiosité, et cet esprit curieux nous pousse à tout le temps rechercher… Je pense que tous les chercheurs ont à l’intérieur un esprit d’enfant qui ne se satisfait jamais et qui s’émerveille devant des petites choses… »
Vyctoria Marillac Fernandes Da Costa Carvalho
« Le plus gros point commun entre sciences et art pour moi, c’est qu’on part tous d’une envie, vers l’inconnu, en ayant des résultats qui nous amènent vers une autre avancée. Et on arrive à des résultats incroyables. »
Sidonie Ronfard, étudiante artiste
« Nous devons sauver les océans d’abord pour nous-mêmes, pour notre propre survie. »
Talma Sheena, biologiste marine, Seychelles
« On s’aperçoit que même sur un environnement qui a été dégradé, lorsqu’on arrive à lui soustraire un certain nombre de pressions, ça suffit à faire en sorte qu’il commence à avoir une résilience et à retendre vers un état initial. Donc la vie reprend ses droits… Ça, c’est véritablement un espoir extraordinaire ! »
Lionel Bigot, spécialiste des coraux à La Réunion, UMR Entropie
« Jusqu’où l’océan sera capable d’absorber nos excès ? On a peut-être intérêt à éviter de le savoir et plutôt à prendre des mesures nécessaires pour éviter d’arriver à des points de rupture. »
Frédéric Ménard, directeur de recherche à l’IRD à Marseille
« Le but de notre travail est de fournir les bases scientifiques aux prises de décision politiques. »
Claire LoMonaco, Sorbonne Université
« L’école flottante pour moi, c’est non seulement la formation des étudiants mais surtout [l’idée] que lorsqu’ils reviendront dans leur pays, ils soient les ambassadeurs de l’importance de la biodiversité et des récifs coralliens en général… C’est d’avoir donné l’envie à ces jeunes de continuer la transmission. »
Pascale Chabanet
Simon Superlapin : Sauvez l’océan !
À l’occasion de la Journée mondiale des océans, Simon, héros des 3-6 ans, enfile son costume de Superlapin ! Avec sa petite bande de copains, ils s’en vont sauver l’océan, bien aidés par leurs jeux imaginaires, où tout est possible. Un monde où nos héros deviennent des super héros et se transforment en Superlapin, Super Lou, Super Ferdi et Capitaine Lapin pour sensibiliser les plus petits à l’environnement.
En vacances à la plage, Simon, Gaspard, Lou et Ferdinand jouent au cerf-volant. Malgré quelques désaccords, ils parviennent à le faire voler, jusqu’à ce que le vent faiblisse et le fasse retomber au bord de l’eau. Quelle stupeur quand ils découvrent que le cerf-volant flotte au milieu d’un tas de détritus et d’une mousse dégoûtante qui semble venir de plus loin dans la mer. Beurk, il faut arrêter cette mousse avant qu’elle ne recouvre toute la plage !
Plonger dans le monde imaginaire pour trouver des solutions, ensemble
Ni une ni deux, les enfants se transforment en super héros. Ils basculent dans leur monde imaginaire, où la mousse a pris la forme de grosses bulles dégoûtantes. Elles cheminent d’une île volcanique, que rejoignent nos héros. Ils tombent alors sur le Professeur Wolf et sur une drôle de machine avec laquelle l’affreux tente de dupliquer son Grobobot. C’est cette machine qui fait des grosses bulles, et elles vont ensuite polluer la mer ! Malgré de nouveaux désaccords, Superlapin, Super Ferdi, Super Lou et Capitaine Lapin parviennent à la détruire. Elle ne fera plus de nouvelles bulles dégoûtantes ! Il ne reste plus qu’à détruire celles qui coulent sous l’eau et qui emprisonnent désormais des animaux marins. L’horreur !
La fine équipe prend tous les risques et se met en danger… Mais, encore une fois, nos super héros ne voient pas les choses de la même façon et ils se séparent pour libérer les animaux. Alors, lorsque les Grobobots, que Professeur Wolf a finalement réussi à dupliquer, les attaquent, ils se retrouvent esseulés et en danger. Super Lou est même capturée ! Heureusement, Superlapin, Capitaine Lapin et Super Ferdi sont aidés par les animaux marins qu’ils ont aidés et libérés. Et c’est finalement en reformant leur super équipe que nos quatre super héros parviennent à déjouer les plans du Professeur Wolf et à le faire fuir. Décidément, ensemble, on est vraiment plus fort ! Contre le grand méchant loup, mais aussi pour nettoyer la plage, de nouveau propre…
« Marion Dufresne », une école sur l’océan
Documentaire (52 min – 2022) – Écriture et réalisation Laurent Lichtenstein – Production Camera One Television, avec la participation de France Télévisions
« Marion Dufresne », une école sur l’océan est diffusé dans la case outremer.ledoc lundi 5 juin à 23.55 sur France 3 et à 18.00 sur La1ere.fr
À (re)voir sur france.tv
Simon Superlapin : Sauvez l’océan !
Un épisode spécial de la dernière saison : l’océan, terrain de jeu pour les enfants est souillé !
La mission de Superlapin : préserver la plage en détruisant la mousse dégoûtante.
Thématique : « Ensemble, on est plus fort ».
Animation (6 min) – Réalisation Julien Cayot – Scénario Balthazar Chapuis et Simon Lecoq – D’après les albums de Stephanie Blake – Production GO-N Productions, avec la participation de France Télévisions
Personnages
Simon (Superlapin), Gaspard (Capitaine Lapin), Lou (Super Lou), Ferdinand (Super Ferdi), Professeur Wolf
À voir samedi 3 juin à 09.15 et jeudi 8 juin à 08.20 sur France 5 et sur Okoo