« Et doucement rallumer les étoiles » : un drame intime et familial porté par Élodie Frenck, David Mora et Cassiopée Mayance

Une famille coule des jours heureux dans une petite station balnéaire de la côte méditerranéenne. Laure et Vincent sont les parents de Camille et Marie, des sœurs jumelles qui fêtent aujourd’hui leur quinzième anniversaire. Mais, en ce jour festif, Marie met fin à ses jours en se jetant d’une falaise… 
Pour tous, c’est le choc. Et le drame qu’ils traversent ne tarde pas à faire voler en éclats la cellule familiale… Rongé par le chagrin, la culpabilité, l’impuissance, chacun tente de survivre avec ses propres armes. 
Malgré leur désarroi commun, chacun vit pourtant son deuil à sa manière. Un père qui reste dans sa bulle, une mère en colère… Les parents se déchirent autour de la disparition de leur enfant, pendant que Camille, la jumelle ayant perdu sa moitié, tente en vain de trouver sa place et finit par fuir ce qu’il reste de sa famille…
Au fil des souvenirs de Marie qui remontent à la surface, des textes qu’elle a écrits et laissés derrière elle ou des témoignages des personnes qu’elle a rencontrées, chacun tente de relire son histoire pour comprendre les raisons de son suicide et de son mal-être. Pourquoi ? Une question qui obsède chacun des membres de la famille meurtrie. Comment en sont-ils arrivés là ?
Alors que chacun se repenche sur le passé, celui de Marie, mais aussi le leur, des failles enfouies sous un bonheur apparent se révèlent… Des blessures qui, une fois ravivées par le drame, permettront à chacun de se reconstruire.

Adapté du livre Ma vie ne sait pas nager d’Elaine Turgeon et réalisé par Thierry Petit, ce drame intime et familial est incarné avec justesse à l’écran par David Mora (Scènes de ménages), Élodie Frenck (Les Petits Meurtres d’Agatha Christie) et Cassiopée Mayance, élue meilleur espoir féminin au Festival de la télévision de Luchon 2022.
Et doucement rallumer les étoiles aborde ainsi avec pudeur et sensibilité le sujet du suicide. À travers le questionnement et la culpabilité de l’entourage cherchant coûte que coûte à comprendre se dessinent la solitude du deuil et les différentes manières de le vivre. Mais, au-delà de la mort, la fiction est aussi empreinte d’une lueur d’espoir. Celle de parvenir à se reconstruire tout doucement dans l’absence, et à rallumer une à une les étoiles…