Pour les besoins d’une enquête, Cassandre s’immisce dans le monde feutré de la gastronomie

Elle travaillait à la Maison Bouvier, c’est un restaurant. Un deux étoiles à Talloires. C’était la sous-chef de Bouvier. Et elle a participé à une émission de télé archiconnue qui s’appelle « Stars en cuisine ». On avait regardé l’émission avec Judith [...]. Elle a perdu mais elle a fait un gros scandale sur le plateau parce qu’il n’y avait que des chefs hommes dans le jury et elle leur a dit que « c’était de leur faute, qu’on lui avait volé sa victoire ».

Lieutenant Jean-Paul Marchand, à propos de Tiffany, la victime 

Pour quelle raison la sous-chef de la Maison Bouvier s’est-elle rendue dans un champ de permaculture au petit matin et qui pouvait lui en vouloir au point de lui ôter la vie dans un tel lieu ? Ces questions, encore sans réponse, les policiers du commissariat d’Annecy se les posent en arrivant au prestigieux restaurant deux étoiles dirigé par le chef Gilles Bouvier. Comme toujours en pareille situation, le passé de la victime et ses dernières heures sont scrutés à la loupe. Tout comme ses fréquentations ou ses habitudes. En intégrant neuf mois plus tôt le restaurant à une place aussi convoitée, difficile d’imaginer que la victime n’ait pas suscité de jalousie ou de rancœur. Pourtant, dans la brigade, personne ne semble prêt ou disposé à briser l’omerta. Seul le couple Bouvier et leur fils se laissent aller à la confidence. Reste à savoir si cela suffira à mettre les enquêteurs sur la bonne voie.

Un restaurant gastronomique pour décor

Quoi de plus approprié qu’un restaurant étoilé pour servir d’écrin à cet épisode. Nul doute que, parmi vous, certains auront reconnu L’Auberge du Père Bise installée aux abords du lac d’Annecy, à Talloires. Pour les besoins de l’enquête, la brigade du chef Jean Sulpice a cédé la place à celle de Gilles Bouvier. Le tournage n’a en aucun cas eu de répercussion sur le service du restaurant puisqu’il s’est déroulé lors d’une fermeture hebdomadaire, comme le rappelle Le Dauphiné libéré. 

Sarah : T’es pas clair, Pascal. Elle l’a bien pris ou elle l’a mal pris ?

Pascal : Ni l’un ni l’autre. Je... j’ai pas réussi.

Sarah : Faut que vous en parliez, quand même, qu’elle ait le temps de digérer.

Pascal : Oui, je sais. Je sais. Il faut que je trouve le bon créneau. Tu vois, le bon timing.

Sarah : C’était peut-être là.

Échanges entre Sarah et Pascal à propos de Florence (Cassandre)

En parallèle de l’enquête

Alors que Jean-Paul continue de mener en sous-marin son enquête sur la major (dont l’attitude et les moyens financiers l’intriguent), Nicky doit au plus vite trouver une nouvelle nounou pour son fils. Face à l’urgence de la situation et au besoin d’être pleinement convaincue (et surtout rassurée), elle utilise les grands moyens. À savoir, faire passer le casting des prétendant(e)s en salle d’interrogatoire. Florence, pour sa part, a surpris une conversation téléphonique entre Pascal et une interlocutrice, qu’elle imagine être Sarah. Les mots entendus l’ont suffisamment contrariée pour qu’elle change d’attitude à l’égard du capitaine Roche. À la voir se comporter de la sorte, on serait tenté de lui dire que la jalousie est mauvaise conseillère et qu’il est toujours préférable de crever un abcès, seulement il est question de Pascal et de leur relation ambigüe… Dès lors tout devient compliqué.

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