Plongez dans les « Abysses » avec la série-événement de France 2

Basé sur le best-seller international éponyme de Frank Schätzing, « Abysses » est une coproduction internationale produite par Frank Doelger (« Game of Thrones »). Entre fable écologique et thriller politique, la série événement est à découvrir à partir du 5 juin à 21.00 sur France 2 et en intégralité sur france.tv.

« Abysses », la nouvelle coproduction internationale de France Télévisions. © ZDF / Staudinger + Franke / [M] Serviceplan

Le pitch
Partout dans le monde, les animaux marins attaquent soudainement les hommes. Des scientifiques de plusieurs pays comprennent qu’une intelligence inconnue coordonne sans doute ces attaques et menace l’humanité tout entière. Ils partent en expédition la confronter. Le sort de la population mondiale est entre leurs mains.

Interview de Cécile de France

Abysses dépeint une communauté scientifique très moderne et diversifiée et met les personnages du roman au goût du jour. Comment cela affecte-t-il votre personnage ? Aviez-vous lu le roman avant le tournage ?
Cécile de France : J’ai appris assez vite qu’ils avaient pris certaines libertés par rapport au best-seller et que notamment, à l’origine, mon personnage était un homme. J’ai compris leur désir d’actualiser le récit dans une volonté d’équité dans la représentation des personnages, que ça soit par leur genre, par leur langue et par leur couleur de peau. Cela m’a énormément séduite et a joué dans ma réflexion quant à mon désir de les rejoindre sur ce projet.

Il n’y a pas que la scène scientifique qui soit diversifiée, le casting du projet est également très international – le groupe vient de Suède, d’Italie, de France, du Canada et du Japon. Comment s’est déroulé le travail au sein d’une équipe aussi internationale ?
C. d. F. : La collaboration entre autant d’acteurs et d’actrices de différentes nationalités s’est merveilleusement passée car elle était à la fois riche de nos différences culturelles et forte de notre désir commun, tout comme nos personnages qui se fédèrent pour la même mission.

Quelle est la scène ou le jour de tournage dont vous vous souvenez le plus et pourquoi ?
C. d. F. : Ce sont tous les moments où justement nous sommes tous ensemble pour les scènes sur le bateau dans les deux derniers épisodes. J’avais l’impression d’être avec une troupe de théâtre rassemblée dans un même lieu pour raconter la même histoire et j’étais chaque jour impressionnée par l’immense qualité de jeu de mes partenaires.

Frank Doelger a connu un succès mondial avec des productions telles que Game of Thrones. Qu’y a-t-il de particulier à travailler avec lui en tant que showrunner ?
C. d. F. : Frank s’est montré attentionné avec chacun de nous et toujours vigilant à la compréhension des explications scientifiques dans les dialogues, car c’était un vrai pari d’aborder l’intrigue de cette manière. Il était donc très investi et concentré, comme nous tous, sur le sens de nos répliques.

Édito
Manuel Alduy et Morad Koufane, France Télévisions


L’écologie, la question environnementale, l’urgence climatique sont à l’évidence le prochain défi de tous les médias et ceux du service public en premier lieu. France Télévisions est conscient de cette responsabilité et porte cet engagement partout sur ses antennes depuis des années.
Restait à offrir à notre public la série emblématique, internationale, haut de gamme, pour alerter de façon spectaculaire et palpitante.
Depuis plus de cinq ans maintenant, nous travaillons avec l’ensemble de nos partenaires internationaux à l’adaptation du roman à succès de Frank Schätzing, Abysses. Frank Doelger (Game of Thrones), le showrunner de la série, a su réunir une armée de talents – auteurs, réalisateurs, acteurs –, de scientifiques, d’ingénieurs d’effets spéciaux pour donner vie à une série passionnante : un grand spectacle pour le plaisir des téléspectateurs et pertinente dans le monde dans lequel nous vivons.
La série n’est pas avare de moments visuellement impressionnants (plus d’un millier de plans avec effets spéciaux), de paysages magiques (une dizaine de destinations) et d’émotions fortes qui vont à n’en pas douter captiver le public.
Regardé en moyenne par 10 millions de téléspectateurs sur la ZDF, ce succès historique nous pousse plus que jamais à poursuivre la mise en œuvre de projets à cette échelle avec nos partenaires de l’Alliance pour répondre aux attentes de nos publics : du sens, du spectaculaire, de l’émotion.

Note d’intention
Frank Doelger, producteur exécutif et showrunner


Lorsque j’ai été approché pour la première fois pour produire The Swarm, j’ai eu la chance de ne rien savoir sur le sujet et j’ai demandé aux personnes qui le connaissaient de ne rien me dire, ce qui m’a permis de l’aborder avec un esprit ouvert. C’était important non seulement pour pouvoir juger des mérites de l’adaptation, mais aussi parce que je sais que toute adaptation doit réussir dans ses propres termes, non seulement pour ceux qui ont lu le roman, mais aussi pour les autres.
Lorsque je l’ai lu, j’ai compris pourquoi il avait connu un tel succès et pourquoi son message est encore plus urgent que lorsqu’il a été écrit. Et bien que le roman soit très prémonitoire – il est étonnant de voir le nombre de choses qu’il voit venir –, il parle aussi de son époque et avait besoin d’être transposé dans la nôtre.
J’ai également réalisé à quel point il serait difficile de distiller les 900 pages d’enquête sur les phénomènes naturels qui sont à la base de l’histoire dans une série captivante et axée sur les personnages.
La clé pour moi était d’imaginer la série comme un « film de monstres » dans lequel les personnages savent qu’il y a quelque chose dehors, mais ne savent pas quoi. Suggérer la présence du monstre dès le début, mais ne le révéler qu’à la toute fin.
Un film de monstres dans lequel nous découvrons que le monstre, c’est nous.
C’est le défi que nous nous sommes lancés. Et nous avons eu la chance d’avoir le soutien de tous nos partenaires pour le premier et très ambitieux projet d’Intaglio Films et de l’Alliance.

Résumé des épisodes

Épisode 1
Au large des côtes, dans le Pacifique Nord, comme dans le Pacifique Sud ou en mer d’Écosse, des phénomènes étranges sont constatés par les pêcheurs et les chercheurs en biologie marine. Leon Anawak, qui travaille pour l’Institut océanographique de Vancouver, découvre que l’orque échouée sur une plage a attaqué sans raison des bateaux de pêcheurs, alors que la migration des cétacés n’a toujours pas commencé… Sur l’une des îles Shetland, en Écosse, la chercheuse Charlie Wagner envoie à l’Institut de biologie marine de Kiel, en Allemagne, une vidéo troublante : des centaines de blocs d’hydrate de méthane sont remontés à la surface dans la zone où elle fait plonger le robot sous-marin pour effectuer des relevés dans les fonds marins – robot qui est tombé en panne sans raison quelques jours plus tôt…

Épisode 2
Le chef d’un restaurant à Saint-Jean-de-Luz s’apprête à préparer des homards qu’il a achetés le matin même au marché, lorsque l’un d’entre eux l’asperge d’une sécrétion abdominale. Peu après, il fait un malaise et décède avant son arrivée à l’hôpital. Son second de cuisine, ayant lui aussi touché au homard et se trouvant également dans un état alarmant, est transporté aux urgences et placé sous la surveillance des professeurs Roche et Granelli. Leon Anawak se rend au port de Vancouver où un capitaine japonais lui apprend que deux baleines se sont attaquées aux remorqueurs venus dépanner son cargo dont le gouvernail s’est retrouvé bloqué par un gigantesque banc de moules. Tina Lund, une employée de la société Hovestad Energy, demande l’avis d’un de ses vieux amis, le professeur Sigur Johanson, sur une découverte faite dans une potentielle zone d’exploitation pétrolière en mer de Norvège.

Épisode 3
Une fois l’épave du Juno localisée dans les fonds, un robot sous-marin est envoyé sur les lieux, à la demande du professeur Lehmann, pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. Les images qu’il filme sont troublantes : un son et une lumière étranges apparaissent autour du navire coulé. De son côté, Cécile Roche identifie la bactérie qui contamine les hommes via les fruits de mer et comprend deux choses essentielles : c’est une bactérie qui a muté (ou c’est une nouvelle souche) et elle est désormais passée dans le réseau de distribution d’eau. Les moules prélevées par Leon Anawak sur le Barrier Queen présentent des caractéristiques étonnantes : elles sont plus grosses et semblent avoir proliféré à une vitesse phénoménale. La substance étrange qu’elles produisent est également retrouvée dans le tronc cérébral de l'orque échouée dont Leon fait l’autopsie. Sur les conseils de Tina Lund, Sigur Johanson confie sa découverte sur les vers de glace à Riku Sato, un homme qui dirige la fondation de M. Mifune, un riche Japonais qui a depuis longtemps investi dans la biotechnologie environnementale.

Épisode 4
Aux étranges phénomènes qui se sont produits dans l’hémisphère Nord vient s’ajouter l’invasion des côtes d’Afrique du Sud par des crabes blancs. Pendant ce temps, en France, les professeurs Granneli et Roche poursuivent leurs recherches sur le virus afin de déterminer son mode de transmission et de trouver un traitement. Alicia Delaware et Leon Anawak, perplexes devant les images et les sons captés par les balises posées sur les baleines, décident de demander l’avis de Samantha Crowe, l’astrophysicienne dont Leon a fait la connaissance quelque jours plus tôt. Retourné à bord du Thorvaldson, le professeur Johanson découvre qu’il a été trompé par Hovestad Energy qui, en dépit de ses recommandations, a poursuivi ses activités et ravagé les fonds marins. De retour à la station des Shetland, Charlie Wagner, qui a du mal à faire le deuil de l’équipage du Juno, remarque une anomalie dans le message vidéo que lui a envoyé Jess avant le naufrage.

Épisode 5
Le professeur Roche met en lumière un facteur commun indéniable entre les crabes qui envahissent les côtes et les homards qui provoquent des décès. Suite aux derniers événements, le Conseil international pour la protection des océans (ICPO) se réunit en urgence à Genève et Sigur Johanson tente de leur faire part de ce qu’il a appris sur les vers de glace par l’entremise de Riku Sato. Ce dernier lui parle des découvertes troublantes qu’a faites Leon Anawak sur les cétacés et met les deux hommes en contact. Charlie, de son côté, découvre un lien entre le message laissé par Jess depuis le Juno et la vidéo de l’épave faite par le robot sous-marin.

Épisode 6
Après avoir entendu le cri d’alerte lancé par le professeur Roche devant le Conseil international pour la protection des océans et avoir étudié les découvertes de Leon Anawak, le professeur Johanson décide de réunir à Kiel les différents chercheurs travaillant sur le sujet afin de mettre en commun leurs découvertes. L’équipe de chercheurs annoncent également à l’ICPO que la situation est critique.

Épisode 7
L’expédition se dirige vers l’Arctique, là où ont été relevés le plus de sons émis par le Yrr et là où les conditions sont les plus favorables à sa reproduction. Une fois sur place, Samantha et Leon établissent le contact avec le Yrr via des messages sonores, puis visuels. Cécile et Sigur avancent dans leurs recherches sur la façon dont le Yrr prend le contrôle des espèces. Charlie insiste pour accompagner Roscowitz lors de sa sortie d’essai à bord d’un mini sous-marin d’exploration. À la demande de M. Mifune, Alicia filme l’équipe et tient un journal de bord pour décrire leurs découvertes et leur ressenti.

Épisode 8
M. Mifune rejoint l’équipe de chercheurs à bord du Thorvaldson où le professeur Johanson lui explique la nature du Yrr, à savoir, un organisme unicellulaire capable de se recombiner en un ensemble multicellulaire. Pendant ce temps, le professeur Roche tente de trouver un moyen d’inverser le processus de contamination qui affecte Alicia Delaware.

Un casting international

Leonie Benesch (Le Tour du monde en 80 jours, The Crown), Cécile de France (The New Pope), Alexander Karim (The Lawyer) et Joshua Odjick (Unsettled), ainsi que Barbara Sukowa (Hannah Arendt), Krista Kosonen (Blade Runner 2049), Rosabell Laurenti Sellers (Game of Thrones), Takuya Kimura (2046), Eidin Jalali (Para - We are King), Takehiro Hiera (Giri/Haji), Dutch Johnson (Veep, Navy CIS : LA) et Sharon Duncan-Brewster (Star Wars : Rogue One).

Abysses

Série (Inédite, 8 x 45 min) – Réalisation Luke Watson (ép. 1 et 2), Barbara Eder (ép. 3, 4, 5 et 6), Philipp Stölzl (ép. 7 et 8) – Scénario Steven Lally, Marissa Lestrade, Chris Lunt, Michael A. Walker, d’après le best-seller international de Frank Schätzing – Production Frank Doelger, Eric Welbers, Mark Huffam, Ute Leonhardt, Jan Wünschmann, Till Grönemeyer, Barbara Eder, Luke Watson, Moritz von Kruedener, ZDF avec Intaglio Films et ndF International Production, en coproduction avec Groupe Viaplay, France Télévisions, Hulu Japan, RAI Fiction, ORF et SRF 

Abysses est diffusé à partir du lundi 5 juin à 21.00 sur France 2 et disponible en intégralité sur france.tv

Publié le 17 juin 2023
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