« À fleur de peau » : Flore Bonaventura face à son trouble passé

En pleine garrigue, au milieu de nulle part, Emy (Flore Bonaventura) se réveille à trente kilomètres de chez elle, en état de sidération… dans le coffre de sa voiture ! 

Matisse (Raphaël Lenglet, vu notamment dans Candice Renoir), son collègue de la PJ et futur beau-frère, vient à sa rescousse. Mais Emy ne se souvient de rien… Son dernier souvenir remonte au pot de la veille, au commissariat. Sur son téléphone, deux SMS reçus d’Alice (Élodie Varlet), sa future femme, et un appel masqué de deux minutes… Le mystère plane plus que jamais. A-t-elle été droguée ? Dans son sang, aucune trace de stupéfiant ni d’alcool… « Quand on sort du top 3 de sa promotion, on se doit d’entretenir cette excellence, recommande fermement la commissaire à Emy. Et vous plus que n’importe qui ici, parce que vous êtes jeune, brillante, et parce que vous êtes une femme. Alors ne donnez pas à ceux que ce profil emmerde de quoi vous flinguer avec vos pétages de plomb. »

Et après cette crise d’amnésie, Emy panique encore davantage quand, sur la scène d’un crime, elle retrouve l’une de ses boucles d’oreille égarée… Emy commence sérieusement à perdre pied. Le jour de son mariage avec Alice, la jeune femme s’enfuit, laissant sa compagne dans un profond désarroi. Derrière elle, Emy laisse aussi pas mal d’interrogations. Pourquoi disparaître des radars ? Emy est-elle vraiment la personne qu’elle prétend être ? 
Alors que Matisse mène l’enquête pour la retrouver et découvrir sa véritable identité, Emy, de son côté, investit sur son propre passé en retournant sur les traces de son enfance chaotique… Mais alors qu’Emy renoue avec ses vieux démons, sa disparition, et son mariage avorté, ne manquent pas de semer le trouble chez les Serval, la riche famille viticole d’Alice. De vieilles rancœurs ressurgissent alors au sein de ce clan déchiré par le mensonge…

À fleur de peau, réalisé par Christian Bonnet, sur un scénario de Vincent Lambert, transporte le téléspectateur dans le dédale de la mémoire et, en remontant le fil du passé, fait ressurgir les blessures béantes de l’enfance. Polar psychologique au rythme soutenu, ce thriller haletant explore la mécanique complexe de la culpabilité et de la vengeance avec, en toile de fond, la question du pardon et de la reconstruction.