Rencontre avec l’équipe du film « Second Tour »

Interview exclusive de Cécile de France et Nicolas Marié

Plongez-vous dans une enquête aussi étonnante que jubilatoire : journaliste politique déchue et assignée à la rubrique football, Mlle Pove (Cécile de France) est sollicitée pour suivre l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle. Le favori est Pierre-Henry Mercier (Albert Dupontel), héritier d’une puissante famille française et novice en politique. Troublée par ce candidat qu’elle a connu moins lisse, Mlle Pove et son caméraman Gus (Nicolas Marié) se lancent dans une enquête sur le candidat

Nicolas Marié et Cécile de France.

 

Second Tour, une coproduction France 2 Cinéma et un partenariat France Télévisions.
En salles le 25 octobre.

Bonjour aux Fans de Culture de France Télévisions ! 


De quoi parle le film Second Tour ?
Cécile de France : C’est l’histoire d’une journaliste et de son caméraman. Ils doivent absolument faire un reportage, un documentaire parfait et émouvant du candidat à la présidentielle. Et il se trouve que Mlle Pove, mon personnage, qui est journaliste, qui a beaucoup d’instinct, sent que cet homme cache quelque chose.

Nicolas Marié : Alors on va découvrir que le personnage de ce second tour, qui se présente à la présidentielle, n’est pas aussi lisse qu’il veut bien le laisser paraître. Et Mlle Pove va pénétrer tout ça et se rendre compte qu’effectivement il y a anguille sous roche. 

Quels défis avez-vous rencontrés pour incarner vos personnages ? 
Cécile de France : Moi, il fallait que je trouve une sobriété, quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire. Donc ça m’a beaucoup amusée. C’est ça qui est intéressant quand on travaille avec Albert, c’est qu’il nous emmène plus loin que… Enfin moi en tout cas, il m’a emmenée plus loin que là où je serais allée par mes propres moyens. 

Nicolas Marié : Moi, le mien, je dirais le bon sens, mais je rejoindrais Cécile dans ce qu’elle a dit. Cette leçon de bon sens me permet aussi éventuellement, dans la vie, de me dire : Bon, allez, n’exagère pas, mets-toi les pieds sur terre, puis c’est quelquefois plus simple qu’on imagine. 

S’agit-il d’un film politique ? 
Nicolas Marié : Ça dénonce un sujet qui nous préoccupe tous. Et je dis bien tous, et ça parle éventuellement de l’interrogation sur : « Comment essayer au mieux de résoudre le problème et au plus vite ? » Est-ce que j’en ai trop dit ? 
Ou pas assez ? 

Cécile de France : C’est vraiment un film qui emmène le spectateur dans une succession de rebondissements, de suspenses, de découvertes, ce fameux secret dont je parlais, il faut vraiment pas en parler.

Nicolas Marié : Alors encore une fois, il n’est pas militant Albert, il n’est pas militant du tout. Mais quand même, il dit des choses. S’il y a un sens dans ce film-là, c’est simplement de montrer des évidences devant lesquelles il faut réagir, et devant lesquelles on ne réagit pas suffisamment. 

Pour vous, culture rime avec... 
Nicolas Marié : La culture, c’est ce qui amène l’humain, c’est la compréhension de l’autre, c’est l’échange. Si on n’a pas ça… il nous reste quoi ? L’économie ? C’est à pleurer.

Cécile de France : Une richesse, une ouverture d’esprit, la manière d’accéder à un enrichissement personnel et humain.

Nicolas Marié : Donc il faut changer les états d’esprit, il faut changer les manières de fonctionner. Qu’est-ce qui, autre que la culture, peut amener ces changements-là ? Il n’y a rien d’autre. 

Publié par Tiphaine Puerto