« Un ours dans le Jura » : la revue de presse de Franck Dubosc et Benoît Poelvoorde
Pour son dernier film événement, « Un ours dans le Jura », Franck Dubosc s’est prêté au jeu de la revue des titres de presse. Aux côtés de Benoît Poelvoorde, lui aussi à l’affiche du film, il répond aux questions des Fans de Culture mais surtout aux articles publiés à propos de leur film. Fausses polémiques, pires questions et frères Coen : on risque de passer par tous les états !
Pour leur premier duo à l’écran, aux côtés de Laure Calamy, Franck Dubosc et Benoît Poelvoorde se glissent dans la peau de deux villageois confrontés à un dilemme moral et à une série d’événements rocambolesques. Un ours dans le Jura explore les travers de la nature humaine dans un décor pittoresque mais lourd de secrets. Le film, qualifié de « thriller rural » par son créateur, mêle tension dramatique, humour grinçant et poésie burlesque.
Franck Dubosc : Bonjour les Fans de Culture de France Télévisions.
Benoît Poelvoorde : Bonjour aux Fans de Culture. C’est Franck Dubosc et Benoît Poelvoorde.
Les Fans de Culture : Le film en un mot ?
Benoît Poelvoorde : Village. Voiture. Accident.
Franck Dubosc : Campagne. Tranquillité. Mort. 2 millions d’euros dans le coffre de la voiture. Qu’est-ce qu’on fait ? On le dit aux gendarmes ou on garde l’argent pour nous ?
« Un ours dans le Jura : on dirait le Dakota »
F. D. : Souvent, on cite Fargo parce que c’est… Je pense que c’est plus par rapport aux décors que par rapport à mon talent. Donc, non mais c’est vrai !
B. P. : Non, non, non, c’est un vrai réalisateur. Il avait son film dans sa tête. Chaque fois, on se dit : « Oh ben là, on va avoir droit à ça. » Eh bien non ! Il arrête et on va ailleurs.
« Franck Dubosc à l’Hyper U de Champagnole pour son dernier film »
F. D. : Ouais, c’est un beau titre, ça. Ça, c’est un très, très beau titre. C’était écrit Hyper U, et ça me faisait chier qu’on n’ait pas trouvé de Hyper U et que ce soit juste un Super U. Mais je voulais des gens avec des caddies.
B. C. : T’as un problème avec le Super U. À partir du moment où il y a écrit Super U : ce sera un Super U ! Ça révèle quand même un certain traumatisme.
« Un homme trouve 2 millions d’euros et les rend à la police »
B. C. : Alors, moi, je te le dis tout de suite : à 50 euros, je suis déjà dedans. À 50 balles… Je les prends tout de suite.
F. D. : Il tue son copain. Vous savez quoi ? Vraiment. Franchement : je suis très honnête. Non, c’est vrai !
« La pire question de journaliste »
B. C. : « Est-ce que José Garcia est vraiment homosexuel ? » Bah, vous me demandez la pire des questions… Je peux pas répondre à ça.
F. D. : Moi, la question c’est : « Pourquoi ce film ? » Ça, j’ai du mal à le dire, je ne sais pas répondre à cette question.
« De la fausse neige dans le Jura, le dernier film de Franck Dubosc fait polémique ! »
F. D. : Bah, c’est-à-dire que tout à coup ils se sont rendu compte qu’il n’y avait pas eu de neige en hiver. Donc, forcément, c’est une sacrée polémique. C’est-à-dire que, tout à coup, pour le ski, tout ça… Il y avait un énervé. Et qui avait tort d’ailleurs parce que les journaux, derrière, ont remontré que cette fameuse poudre se dissipait en une semaine ou deux. Mais ça se détruit pas dans la seconde, il faut du temps avant que ça se détruise. Non mais c’est vrai !