Rencontre : Marguerite Abouet, autrice et jurée du festival Formula Bula

Alors qu’approche l’ouverture du festival Formula Bula, Marguerite Abouet nous dévoile les coulisses de son rôle de membre du jury pour le Prix CNFE du meilleur fanzine d’enfant. Entre son actualité récente centrée sur le nouveau tome d’« Akissi » et sa star de toujours, Aya de Yopougon, l’autrice nous raconte son rapport à ses héroïnes, à leur portée universelle, ainsi qu’à la culture. Un entretien à ne pas manquer !

France Télévisions, avec France 3 Paris-Île-de-France, est partenaire du Festival Formula Bula qui se tiendra du 20 au 22 septembre 2024 à Paris. Le dimanche 22 septembre, à 17.30, Marguerite Abouet remettra le Prix CNFE du festival. Qui seront les meilleurs fanzines d’enfant de 2024 ? Le suspense est loin d’être total avant l’ouverture du festival : l’idée centrale est avant tout de célébrer la créativité des plus jeunes. Pour ne rien manquer du festival, rendez-vous au Césure, du vendredi 20 au dimanche 22 septembre !

 

Les Fans de Culture :Parlez-nous du festival Formula Bula… Quel y sera votre rôle ?
Marguerite Abouet : Au festival Formula Bula, je préside le concours du meilleur fanzine d’enfant. On va choisir parmi des centaines et des centaines de fanzines. Je suis ravie de découvrir ce que tous ces jeunes vont nous raconter. J’ai hâte, en tout cas, j’ai hâte d’y être.

F. D. C. :Pouvez-vous nous raconter votre dernier album ?
M. A. : Le dernier, c’est Akissi de Paris, et il est sorti il y a une semaine. Akissi, c’est simple, c’est une petite fille qui vivait à Yopougon avec sa famille. Elle est propulsée malgré elle à Paris parce qu’elle a son grand-oncle qui souhaite lui donner une chance de pouvoir réussir ses études. On va suivre un peu cette Akissi, et le regard qu’elle va porter sur ce nouveau pays qu’elle découvre.

F. D. C. : Pouvez-vous nous parler de votre star, Aya de Yopougon ?
M. A. : Qui est Aya ? Moi-même ? Cette jeune fille me dépasse. Elle a 21 ans dans le tome huit et elle est à l’université. Elle est très humaniste parce qu’elle veut faire bouger les choses dans son pays. C’est une militante dans ce monde patriarcal. Ce n’est pas évident pour elle, mais elle se bat.

F. D. C. : Comment expliquez-vous le succès de cette bande dessinée ?
M. A. : J’ai beaucoup voyagé, j’ai fait un peu le tour du monde. J’ai demandé juste aux lecteurs pourquoi une histoire au fin fond de l’Afrique pouvait autant les intéresser. Et la phrase qui revenait le plus souvent, c’était : « C’est universel, on s’y identifie complètement, les histoires nous touchent parce que ce sont des histoires de vie. »

F. D. C. :Pour vous, culture rime avec…
M. A. : Culture, ça rime avec curiosité. Ça vous fait aimer ou en tout cas comprendre l’autre, ne pas en avoir peur, et je pense que c’est ça la culture. Alors je vous invite à me retrouver au festival Formula Bula à Césure dans le cinquième arrondissement. Donc venez nombreux en famille, et puis à très bientôt !

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