Les projets documentaires - France 3 Régions
Grand Est
- Coeur des bêtes (Le)
- Tu seras un homme, mon fils
- Liebsdorf, requiem pour un village
- Rire aux larmes
- Quand la terre devient béton
- Fermeture avant travaux
- Opération Strasbourg : les cigares de la préfecture
- Audie Murphy, de Colmar à Hollywood
- Quidditch : le sport de l'inclusion
- Métamorphose d'un atelier d'art
- Valeur des choses (La)
- Pavillon des irresponsables (Le)
- Polygone (Le)
- Disparition des lucioles
- 1525, la révolution oubliée
- Lisa
- Mourir à 13 ans
- Thierry et les arnacoeurs
- Autonome
- Révolution EHPAD (La)
- Ecran blanc (L')
- Elèves
- Grandville ou l'art de singer le monde
Coeur des bêtes (Le)
Noémie, Johan et Morgane sont trois étudiants français en cinquième et sixième année de médecine vétérinaire à Liège. Après plusieurs années de théorie, ils se retrouvent à présent face aux animaux : des êtres vivants, de différentes espèces, pour lesquels il faut poser un diagnostic, soulager les souffrances et proférer les gestes qui soignent. Durant ces dernières années d’études, ils sont mis à rude épreuve face aux pressions qu’ils subissent de toutes parts pour décrocher leur diplôme, et les réalités d’un métier, parfois éloigné de leurs rêves d’adolescents.
52 min/ Production : Sancho and Co / Réalisation : Hélène Michel-Béchet
Tu seras un homme, mon fils
C’est un film imaginé comme une Odyssée, tour à tour, ludique, intime, émouvante et pédagogique : un feelgood documentaire qui suit le parcours drôle et décalé d’un homme d’aujourd’hui, Olivier, tout jeune cinquantenaire, père célibataire, perdu face à la remise en question puissante de la figure masculine et la manière dont il doit la transmettre à son fils. Olivier a eu le désir très fort de partir à la rencontre de toute une série de personnes qui pourront, il l’espère, lui apporter des réponses. Son ami, réalisateur, l’accompagne dans sa quête, le filme, au plus près, dans ce moment ô combien important pour lui.
52 min/ Production : Tamara films / Réalisation : Jan Sitta
Liebsdorf, requiem pour un village
Que se passe-t-il à Liebsdorf ? Dans ce petit village du Sundgau, collé à la frontière suisse tout au sud de l’Alsace, rien ne va plus. Le budget de la commune permettra cette année de payer les factures habituelles et d’acheter deux pneus neufs pour le tracteur communal… et c’est tout ! La faillite et la mise sous tutelle guettent… Pourtant à y regarder d’un peu plus près, dans les rues de ce village se succèdent les villas plutôt cossues, avec trois ou quatre garages pour y ranger les pick-up et 4x4 de marque. Les habitants travaillent majoritairement en Suisse et jouissent de revenus confortables. Mais le village lui, est pauvre et peine à s’en sortir. Ici, c’est devenu chacun pour soi : la notion de bien commun ou de solidarité n’existe plus ! Au second tour de la dernière élection présidentielle, Marine Le Pen est arrivée en tête avec près de 74% des voix. Visiblement, la plus grande faillite de Liebsdorf semble d’abord être sociale et culturelle ! Le cas de ce village est-il unique ou représentatif d’une faillite collective plus générale ?
52 min/ Production : Supermouche / Réalisation : Vincent Froehly
Rire aux larmes
Paris reste la capitale européenne du stand-up, en nombre de scènes. Mais en Province on trouve une énergie nouvelle, d’autres codes, plus de liberté. A Paris, les jeunes artistes doivent conquérir la scène, se faire une place, séduire un public large. On attend d’eux qu’ils évitent de froisser les spectateurs par des sujets sensibles ou décalés. Ils n'ont que 5 minutes sur scène, enchaînent les blagues, cherchent l’efficacité. En province, il y a moins de pression. Ils ont 30 minutes, ça change tout. Histoires plus développées, narration plus libre, on peut ici prendre le risque d’aborder le sujet qui fâche, de se frotter aux grands thèmes qui agitent notre société, de rentrer dans un récit plus intime.
52 min/ Production : Les nouveaux jours / Réalisation : Joseph Gordillo
Quand la terre devient béton
Depuis le printemps 2023, des habitants de la vallée du Florival, en Alsace, se battent contre un projet de bétonisation de 27 hectares de terres agricoles. Cette future zone d'activité économique, appelée le Daweid, pourrait s'ajouter aux 32 000 déjà existantes qui défigurent l'entrée de nos communes. Échangeurs, ronds-points, parkings, zones commerciales ou autres économiques cachent une catastrophe sociale, écologique et paysagère. Un modèle polluant aux conséquences irréversibles pour le vivant.
52 min/ Production : Sancho and Co / Réalisation : Raphaële Taquard
Fermeture avant travaux
La Métropole de Metz rénove son Opéra-Théâtre entre 2025 et 2027. Un chantier colossal où il est question de transformer un opéra du 18e siècle pour l’adapter aux nouvelles normes du 21e. Un défi et des enjeux techniques et humains pour un grand saut dans le temps ! En filmant les préparatifs des derniers spectacles pendant l’année qui précède le début du chantier, « Avant fermeture pour travaux » raconte une aventure humaine et collective.
52 min/ Production : Un film à la patte / Réalisation : Carole Tresca
Opération Strasbourg : les cigares de la préfecture
C'est une énigme d'autrefois, un scénario digne d'un roman de John le Carré qui mène de Paris à Prague et dont le cœur névralgique est à Strasbourg. Il renvoie à ces années de guerre froide où l'Europe se déchirait, de part et d'autre du Rideau de fer. Pour en percer les secrets, il a fallu attendre l'implosion du bloc communiste. Nous allons remonter le temps jusqu'au printemps 1957 et tirer de l'oubli des dossiers judiciaires et anciennement classés secret défense. Aujourd’hui nous pouvons consulter les fichiers des services de renseignement et tenter de retrouver la trace, dans la Prague d’aujourd’hui, de vieux agents à la mémoire oublieuse.
52 min/ Production : Day for night / Réalisation : Jan et Vladimir Vasak
Audie Murphy, de Colmar à Hollywood
26 janvier 1945, la neige tombe sur la campagne alsacienne déchirée par la guerre. Un jeune lieutenant américain, se dresse sur les débris d'un char, et repousse à lui seul une contre-attaque allemande composée de 6 panzers et plus de 200 hommes. Ce fait d’armes hors du commun fera de lui le soldat le plus décoré de l’histoire des Etats-Unis. Un titre qui lui ouvrira après la guerre les portes d’Hollywood, pour devenir une star du cinéma populaire.
52 min/ Production : Cerigo Films / Réalisation : Zouhair Chebbale
Quidditch : le sport de l’inclusion
Boris, Léane, Dmitry, Marion, Agathe et Hélène sont joueurs de Quidditch dans le Grand Est. Fan d’Harry Potter ou simples curieux, ils viennent un jour assister à un entraînement et ne repartent plus du club. Ils y trouvent une communauté bienveillante, conviviale, des amis, parfois même l’amour. Qui de son surpoids et de ses rondeurs, qui de sa couleur de peau et de ses origines, qui de son trouble autistique et de ses difficultés relationnelles, qui de son âge et de ses performances plus douces, qui de son genre indéfini, chacun est accueilli comme il est. Ici ils trouvent un espace safe pour exister au-delà des normes et des canons standardisés, pour défier les barrières de la discrimination, pour partager un terrain d’égalité.
52 min/ Production : Ana Films / Réalisation : Nadège Buhler
Métamorphose d’un atelier d’art
Au pied du Mont Saint Odile, sur le site de l’ancien couvent de Saint-Léonard, se transmet depuis 1893 « l’esprit du bois » qui a vu naître de multiples œuvres en marqueteries, connues à travers le monde. Charles Spindler, son fils Paul, puis son fils Jean-Charles, -le père de la réalisatrice- ont filmé, photographié, croqué leur environnement local et les découvertes rapportées de leurs voyages, qui ont inspiré leurs œuvres -tableaux, meubles, sculptures- mariant toujours dessin et essences de bois rares ou locaux. Les archives familiales se mêlent au travail quotidien de l’atelier, qui perpétue l’activité de marqueterie depuis trois générations. Jean-Charles Spindler a 75 ans. Le devenir de cet héritage se pose bel et bien aujourd’hui. Sa fille Fanny parle avec lui d’hier, et de demain aussi.
52 min/ Production : Seppia – Faites un vœu / Réalisation : Fanny Spindler
Valeur des choses (La)
Le film se veut une immersion dans les entreprises nancéiennes qui achètent ou revendent les biens matériels qu’on leur apporte : Crédit municipal, salle des ventes, brocanteurs, trocs… Les personnes qui gèrent ces entreprises utilisent un franc-parler truculent pour négocier le prix de chaque objet. Chaque jour, elles voient défiler dans le désordre toute la société lorraine. Il leur faut définir rapidement la valeur des objets tout en étant confrontées aux souvenirs et aux émotions de leurs propriétaires. Leur bureau est le théâtre d’une tragi-comédie improvisée qui va faire le sel de ce documentaire.
52 min/ Production : Nomades / Réalisation : Jean-Michel Roux
Pavillon des responsables (Le)
Que deviennent les meurtriers jugés irresponsables par la justice ? Comment vivent-ils dans les unités sécurisées qui les accueillent ? Pourront-ils en ressortir un jour ou certains sont-ils condamnés à une sorte de « perpétuité psychiatrique » contrairement aux peines de prison qui, dans 99,9% des cas, ont une fin ? Ce film est né d’un précédent documentaire, Irresponsables, avec Le pavillon des irresponsables, nous allons pousser les portes de l’hôpital psychiatrique et en particulier de l’unité pour malades difficiles de Sarreguemines. Cette UMD est la première en France par sa capacité d’accueil, 160 lits, soit environ un tiers des lits d’UMD en France en 2023. Ces places sont très demandées. L’unité, recrute sur le nord, l’est et le sud-est de la France, reçoit environ 500 demandes par an, dont 80% sont refusées.
52min/ Production : Nomades / Réalisation : Alain Morvan
Polygone (Le)
C'est comme un "secret de famille" mais partagé à l'échelle d'un village. Ce village, c'est Pontfaverger-Moronvilliers qui se situe au pied des Monts de Champagne. Dans cette zone très peu peuplée, la France a caché pendant plus de 50 ans l'un de ses secrets les plus précieux : le Polygone, un complexe ultra-sécurisé de 500 hectares où l'on mettait au point les détonateurs de la bombe atomique.
52 min / Production Talweg / Réalisation Cédric Picaud
Disparition des lucioles (La)
Le film proposé est une cartographie d'une France rurale en mutation, à travers les regards de 6 artistes de bande dessinée qui vivent dans ces territoires. Parmi les 6 artistes, 2 sont dans le Grand Est : Catherine Meurisse et Gaétan Nocq. Comment ils perçoivent les transformations des campagnes, comment ils les confrontent à leurs souvenirs et surtout comment ils le traduisent en dessins, c'est ce que va nous révéler ce film.
52 min / Production : Kanari films / Réalisation : Vincent Marie
1525, la révolution oubliée
En 1525, des centaines de milliers de paysans prennent les armes et se révoltent contre les injustices d'une société féodale qui les opprime. Cette révolution connue sous le nom de Guerre des Paysans enflamme un vaste territoire allant de l'Alsace à l'Autriche, la moitié sud du Saint Empire Romain Germanique de l'époque.
52 min / Production : Cerigo films - Melusine production / Réalisation : Alexis Metzinger et Christian Monzinger
Lisa
"Ma mère a mis fin à ses jours le 10 août 2020. Maintenant, je dois ranger ses affaires. Avec ce que je récolte dans ses tiroirs, auprès de son entourage et dans ma mémoire je remplis, par tous les moyens qu’offrent le cinéma, le vide qu’elle a laissé. Un voyage parcellaire fait de bribes d’époques pour comprendre ce monde qui lui est devenu étranger". C'est le propos introductif du réalisateur qui veut à travers ce film intime et difficile, tenter de comprendre la dépression de sa mère. Son histoire est éminemment personnelle mais aussi totalement universelle.
52 min / Production : Petit à petit / Réalisation : Frédérik Grandins
Mourir à 13 ans
Dinah 14 ans, Lucas 13 ans… plus de 300 adolescents mettent fin à leurs jours chaque année en France. Le harcèlement touche un élève sur 10, soit 700 000 enfants. Une loi a été votée en février 2022, le harcèlement scolaire est désormais reconnu comme un délit pénal puni jusqu'à 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende en cas de suicide ou tentative de suicide. Mais les faits de harcèlement ne sont pas toujours faciles à établir.Le réalisateur veut construire son film comme une immersion dans la tête de la victime, pour faire vivre de l'intérieur le harcèlement. Il s'appuiera également sur le témoignage des proches d'adolescents qui se sont suicidés, et l'expertise de deux psychologues en pointe sur ces questions.
52 min / Production : French Connection films / Réalisation : Eric Ellena
Thierry et les arnacoeurs
Comment monsieur ou madame Tout le monde peut tomber dans le piège d'une arnaque ? Comment une emprise se met en place ? Chaque année, en France, on dénombre plus de 300 000 victimes d'arnaques aux sentiments pour un préjudice moyen de 75 000 euros.
52 min/ Production : Nomades / Réalisation : Aurélia Bloch
Autonome
Créée il y a 10 ans, à Nancy, « l’École de la Vie Autonome » permet à de jeunes adultes handicapés moteurs d’acquérir suffisamment d’autonomie pour pouvoir vivre seuls ou en couple chez eux, dans leur propre appartement. En immersion dans cette institution, le réalisateur va accompagner ces jeunes dans leur désir d’autonomie. Il filme leur progression au jour le jour, pour vivre au plus près de leur rêve qui, au prix de beaucoup d’efforts, de ténacité et de dépassement de soi, pourrait, un jour, devenir réalité. Et que du haut de la montagne d’obstacles qu’ils auront gravie, ils puissent, en toute confiance, crier ce mot : « AUTONOME », comme une libération !
52 min/ Production : Un film à la patte / Réalisation : Philippe Pichon
Révolution EHPAD (La)
Ce film est une immersion dans deux établissements : Les Séquoias à Florange (Moselle) et La Poussinière à Thomery (Seine-et-Marne). Deux lieux qu’en apparence tout oppose : l’un existait déjà et s’est transformé, l’autre a été créé de toutes pièces. Et pourtant, tous deux partagent la même philosophie grâce à la mise en pratique de la méthode Montessori. Les Séquoias est un Ehpad. Ce bâtiment moderne géré par le groupe SOS est situé en plein cœur de Florange en Moselle, et accueille 64 résidents dont dix sont atteints de la maladie d’Alzheimer. La Poussinière fonctionne autrement. C’est une expérience de colocation qui comporte une dizaine de logements autonomes. Dans les deux lieux un lien particulier s’est créé entre les soignants, les personnes âgées et les familles, grâce à la méthode Montessori.
52 min / Production : Un film à la patte / Réalisation : Sylvie Deleule
Ecran blanc (L')
À l’été 1940, l’Alsace et la Moselle sont annexés à l’Allemagne nazie. Et 1942 c’est au tour du Luxembourg. Annexé, ce n’est pas occupé. Ces territoires font désormais partie du Troisième Reich. Les rues et les enseignes sont débaptisées, parler français est interdit, et la population doit être germanisée ou expulsée. Parmi les outils de la politique de germanisation menée par le régime hitlérien, le cinéma est un moyen puissant et déterminant. Plus subtils et insidieux dans ce qu’ils véhiculent comme idéologie que les films de pure propagande, les films de divertissements produits en très grand nombre par les nazis rencontrent un large public. En territoires annexés, les salles demeurent très fréquentées par une population qui, contre toute attente, s’enthousiasme pour ces films. À travers ces productions, les traces de la mémoire populaire et les récits des historiens, ce documentaire interroge cette passion pour le cinéma allemand d’une population pourtant souvent hostile à l’occupant. Par le biais de son rapport au cinéma, il brosse un portrait psychologique de la société de cette époque.
52 min / Production : Look at science / Réalisation : Tristan Thil
Elèves
Lorsqu’ils doivent apprendre, les élèves ressentent un florilège d’émotions dont on ne soupçonne pas le pouvoir. Ce film les explore à travers le combat commun de trois enseignantes déterminées à vaincre les peurs d’apprendre de leurs élèves.
52 min / Production : Citizen films / Réalisation : Françoise Davisse et Clara Bouffartigue
Grandville, ou l'art de singer le monde
Grandville, né en 1803 esy un caricaturiste engagé, farouche défenseur de la liberté de la presse. Il critiqua les derniers temps de la royauté avec beaucoup de mordant. Ami de Balzac, il s’attira les foudres de la censure en caricaturant Louis-Philippe et ses méthodes répressives. Dégouté du dessin politique, il se tourne ensuite vers l’illustration des grands classiques comme Les Fables de la Fontaine, Robinson Crusoé ou les voyages de Gulliver. Ses derniers dessins célèbrent la nature, le rêve et illustrent son rejet des valeurs matérialistes de son époque. Le voyage dans l’univers fantasmagorique de ce dessinateur visionnaire sera mené par ses propres personnages, en particulier par l’Eléphant, une de ses créations anthropomorphes. Entre prises de vues réelles et animation, entre passé et présent, le film met en lumière la puissance et l’actualité de l’œuvre de Grandville.
52 min / Production : Infini Productions et La Clairière Ouest / Réalisation : Fabrice Chaboissier